Images tirées de la presse ancienne de Loir-et-Cher

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Vendôme, ancienne église de Saint-Martin, plan des immeubles acquis en 1829 pour agrandir la Place d'Armes [Place de la République]. Image publiée à Vendôme le 12 septembre 1913 dans le journal : Le Progrès de Loir-et-Cher

« Plan de la ville de Vendôme

, auprès de l'ancienne église de Saint-Martin, indiquant les immeubles qui ont été acquis par la Ville pour agrandir la Place d'Armes [Place de la République

]. Vendôme, le 14 mars 1829 »

Image publiée à Vendôme le 12 septembre 1913 dans le journal : Le Progrès de Loir-et-Cher

« Il vient d'être découvert dans les Archives municipales

une pièce sensationnelle dont la révélation va démolir toute l'argumentation produite par les camelots

de Vendôme à propos des water-closets de la Tour Saint-Martin

. En 1829, existaient encore, adossés à la sacristie et au chœur de l'église Saint-Martin, des cabinets d'aisance. Le plan que nous publions ci-après détermine exactement leur emplacement, à peu de distance de l'actuelle statue Rochambeau

. On remarquera également que la sacristie

de l'église Saint-Martin, lieu où sont déposés les objets les plus sacrés, servit de corps de garde à la troupe après la désaffectation du monument.
Les bourgeois et les cléricaux de 1829 étaient moins bornés et moins sectaires que ceux de nos jours puisqu'ils toléraient des cabinets d'aisance adossés aux murs mêmes du chœur et de la sacristie. Ils ne trouvaient également aucun mal à ce que celle-ci soit convertie en corps de garde

, c'est-à-dire en local militaire où l'on chante, l'on boit, l'on fume, etc., etc. Qu'en pensent nos camelots et leur Agité ? ».

Bien que classée monument historique

le 18 mars 1913, la Tour Saint-Martin n'était pas protégée contre ce projet anticlérical

du maire radical Philippe Frain d'y accoler des WC publics

. Désignée comme l'affaire des « accroupis de Vendôme »

par Maurice Barrès

qui en fera un chapitre de La Grande Pitié des églises de France

, cette polémique conduit à l'adoption le 31 décembre 1913 d'une loi protégeant les monuments historiques

« Les petits sans famille de Belgique (Les déportations d'ouvriers belges en Allemagne

continuent). C'est par ici qu'est passé Guillaume , qui nous a volé nos papas. »

Image publiée à Blois en janvier 1917 dans le journal : L'Écho de la classe 22.
La classe

22 est l'ensemble des garçons français qui auront 20 ans en 1922, et donc quinze ans en 1917.

« Malgré notre bonne volonté nous sommes encore en retard. Pourquoi ?
1) Parce que c'est la guerre et que notre imprimeur en subit terriblement le contre-coup. Quand nous arrivons pour voir où en est notre Écho de la classe 22, crac ! une panne électrique qui arrête linotypes

et machines, ou panne de machines provoquée par le manque de mécaniciens.
2) Vous ne le croiriez pas. Mais si nous sommes en retard c'est votre faute. Il n'y a pas à dire, nous avons trop de succès. Chaque courrier amène des demandes de numéros spécimen, des abonnements nouveaux, des réabonnements, des lettres charmantes auxquelles il faudrait répondre tout de suite... Bref, nous sommes débordés ».

« À l'heure actuelle où nous manquons de charbon, nous pouvons le remplacer en partie par des bûches de papier

. Voici le mode d'emploi :
Prendre du papier : journaux, vieilles lettres, tout ce qui ne sert plus, tremper ce papier dans un récipient plein d'eau, jusqu'à ce qu'il soit suffisamment humecté, puis presser énergiquement avec les mains et faire une boule bien serrée, laisser sécher. Et c'est ainsi que vous avez un combustible qui brûle lentement et remplace avantageusement les bûches ».

« Une vue de nos ateliers le 2 octobre 1926. Tirage de notre premier numéro »

Image publiée à Blois le 17 octobre 1926 dans le journal : Le Républicain de Loir-et-Cher

« À nos correspondants. [...] La plus grande partie de notre troisième page est consacrée à la vie départementale

, c'est-à-dire à la publication des nouvelles communales. Ainsi que nous l'avons déjà demandé, vous voudrez bien nous adresser, pour le mercredi de chaque semaine au plus tard, les nouvelles diverses intéressant votre localité. Notre secrétariat de rédaction se chargera, s'il y a lieu, de leur donner la forme convenable. Le cas échéant, envoyez-nous, le jour même où ils se tiendront, après la clôture, les cours moyens pratiqués sur les marchés de vos communes ; nous les publierons sous la rubrique Mercuriales. Il est bien entendu que vous serez indemnisé en fin de mois de vos frais d'envoi ».

[...] Beurre, le kilo [mi-octobre 1926] : 9,75 francs à Marchenoir

, 18 francs à Cour-Cheverny

, Herbault

et Mondoubleau

, 21 francs à Vendôme

et Romorantin

.

« Un correspondant qui signe : Un ami sincère, ce dont nous ne doutons pas un instant, nous écrit trois jours après la publication du premier numéro :
Quelques mots au sujet du Républicain. Il y a déception de beaucoup de lecteurs, abonnés et non abonnés. M. le Directeur a-t-il trop promis ; car il avait promis que sur les Mercuriales, il y aurait le marché de Blois. Il devait mettre sous presse à trois heures de l'après-midi et à quatre les journaux seraient à la poste ; et le premier numéro n'est reçu que le mardi ; il est loin d'y avoir le marché de Blois, ce qui, je vous l'assure, ferait pourtant une grande part du succès du journal, sans oublier le plus grand nombre de nouvelles locales que beaucoup réclament, les coups de poings, vols, incendies, accidents, etc. Si je vous envoie ces quelques lignes, ce n'est pas un reproche, c'est pour le bien de notre Société ; je suis actionnaire, j'ai placé des abonnements ; et c'est ces abonnés qui me font des remarques.
[...] Nous avons, à l'heure actuelle, plus de 150 correspondants communaux. C'est à eux que ces observations doivent être adressées ».

« Dodophe, sorcier de Veillennes. Roman solognot par Hubert-Fillay »

Image publiée à Blois le 2 janvier 1927 dans le journal : Le Républicain de Loir-et-Cher

« Le Républicain de Loir-et-Cher publiera le 9 janvier en feuilleton Dodophe, sorcier de Veillennes, roman solognot par Hubert-Fillay

, bois gravés par J. Simon-Barboux

. On sait que les sorciers

trouvent encore des dupes en Sologne

. On croit à leur pouvoir, on redoute leur influence, on paie cher leurs interventions. Avec des faits authentiques, raccordés par la fantaisie du romancier, Hubert-Fillay présente les aventures du sorcier Dodophe et de son complice l'aubergiste Ricouanneau, et donne à ces deux filous une vie intense et fort réjouissante. On voudra connaître les exploits variés des deux compères et se dilater la rate en suivant leur carrière interrompue par dame Justice ».
Pour lire ce roman : 1

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.

La Revue du Centre de mars/avril 1927

signale qu'un autre roman d'Hubert-Fillay, Sous la futaie

, « très curieux roman traitant de la vie des boissiers

en Sologne », paraît en feuilleton dans L'Œuvre qui l'annonce comme « le roman des travailleurs de la forêt blésoise il y a trente ans, avant les criminels déboisements » : 1

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Joseph « Paul-Boncour

, délégué permanent de la France à la Société des nations

, ministre de la Guerre

»

Image publiée à Vendôme le 17 juin 1932 dans le journal : Le Progrès de Loir-et-Cher

« Nous reproduisons ci-dessous, extraite de La Dépêche du Centre, une interview de notre ami Paul-Boncour, parue bien avant la constitution du ministère Herriot

[3 juin 1932, nomination de Paul-Boncour ministre de la Guerre].

L'appartement paisible de la rue de Téhéran [n° 17

]. Le petit salon tendu de cretonne à fleurs, où sont accrochés des estampes de la Révolution

, une lettre du Comité de Salut public

, un ordre de Bonaparte

. Sur la commode Directoire

, deux vieux pistolets : peut-être ceux qui abattirent

, un soir d'émeute, Robespierre

... Et voici Paul-Boncour qui nous accueille, alerte, en veston d'intérieur à larges revers, bleu et bordé de rouge. Dans son cabinet, à côté du buste de l'Incorruptible

, la silhouette du tribun révèle de singulières ressemblances : la chevelure est bouclée de la même façon, le visage a une égale finesse, le front la même fuite. À droite du bureau, une corbeille à papier est faite d'un tambour d'Arcole

crevé...
[Né un 4 août

, Paul-Boncour fonde en 1919 une revue qu'il appelle Floréal

].
— Permettez-moi d'évoquer, mon cher ministre, ces journées d'avril 1928, où j'étais amené, au cours d'une longue enquête, à vous accompagner à travers votre campagne électorale

dans le Tarn, parmi les paysans et les mineurs du Carmausin

[...]. Pourquoi les avez-vous quittés ?
— [...] Un jour vint où, au Congrès de Tours [des 24-27 mai 1931], des motions

inacceptables pour moi furent adoptées ; j'ai rendu mon siège [de député du Tarn

], et quel siège ! [celui de Jean Jaurès

]. J'ai repris ma liberté ; socialiste, quand même, mais indépendant [...] ».

- 19 juin 1931, mort du sénateur radical de Loir-et-Cher Eusèbe Gauvin

(79 ans).
- 9 août 1931, mort du sénateur radical du Tarn Louis Vieu

(78 ans).
- 2 septembre 1931, Paul-Boncour affirme qu'il sera candidat dans le Tarn

à la sénatoriale partielle du Tarn le 11 octobre 1931.
- 13 septembre 1931, Paul-Boncour, né en Loir-et-Cher à Saint-Aignan

, est élu sénateur de Loir-et-Cher

alors qu'il n'était pas (officiellement) candidat.
- 11 octobre 1931, Fernand Lavergne

est élu sénateur du Tarn.

En avril 1903

, avocat de 29 ans, Paul-Boncour plaide pour l'écrivain Willy

accusé d'outrage aux bonnes mœurs dans son roman La maîtresse du prince Jean

, paru en feuilleton à partir du 16 novembre 1902 dans La Vie en rose

« Chasse et sport. La jupe-culotte »

Image publiée à Blois le 12 septembre 1937 dans le journal : Le Réveil de Loir-et-Cher

« Non contentes des hécatombes de marmottes

, de blaireaux

et de taupes

faites pour composer les confortables manteaux de fourrure

ou les pelisses qu'elles porteront cet hiver, voilà nos chasseresses parties, fusil sous le bras, à la recherche d'innocentes bestioles qu'elles ramèneront en trophée

. [...] Nous n'aborderons pas ici le choix d'un fusil

et des accessoires. [...] Nous nous bornerons à des indications de vêtements de chasse d'autant plus pratiques qu'ils peuvent, dans la majorité des cas, constituer des vêtements utiles à tout autre sport qu'à la chasse : golf, marches d'automne en forêt ou en campagne, bicyclette, pour ne citer que ceux-ci. Les personnes qui habitent en pleine campagne pendant l'automne et l'hiver feront de ces vêtements une tenue journalière.
Les principales pièces du costume de chasse sont la jupe-culotte

et la veste. [...] Voici, par exemple chez Madeleine de Rauch

, une jupe qui paraît être une simple jupe. Une fermeture métallique ouvre à volonté deux plis, devant et derrière, et transforme aussitôt la jupe en jupe-culotte. Chez Véra Boréa

, la jupe-culotte tombe nette et droite, ses plis parfaitement repassés cachent adroitement les jambes de la culotte visibles seulement à la marche. Il est nécessaire, pour la correction de la ligne, que la jupe-culotte ait le véritable aspect d'une jupe ordinaire. Les jambières ne doivent être aperçues qu'à la marche ».