Images tirées de la presse ancienne du Gers

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« Pour que les enfants soient bien soignés. Les Jeunes protectrices, consultation gratuite de nourrissons »

Image publiée à Auch le 15 juillet 1919 dans le journal : Le Foyer gascon

« La consultation gratuite de nourrissons

, suspendue pendant la guerre, a repris pendant le mois de juin [1919]. M. le docteur Pujos, médecin de l'assistance publique, a bien voulu consentir à ce que notre comité [Ligue des intérêts féminins, Auch ] le seconde de son aide. Les 2^e et 4^e jeudis de chaque mois, à la Bibliothèque municipale d'Auch

, le docteur est aidé d'une équipe pleine de bonne volonté. Six jeunes filles, dirigées par une dame de notre comité et par leur directrice d'école, déshabillent les poupons, les pèsent, voient si les petits corps sont propres et en bon état. La fiche de l'enfant, établie par ces jeunes filles, est remise à la mère, heureuse que l'on admire son petit. Là, les futures mamans apprennent leur métier. Aucune d'elles ne laissera mourir, faute de soin, les enfants qui lui sont confiés, ni plus tard, ceux qui seront ses chers petits à elle, car le docteur Pujos leur explique, avec patience et bienveillance, tout ce qui doit intéresser les mères : lois d'hygiène, lois de santé, protection légale.
La première équipe d'élèves en puériculture continuera son rôle pendant trois mois. Un diplôme de fin de stage sera ensuite remis aux jeunes filles, qui seront remplacées par d'autres. Mesdemoiselles Ader, Noguès, Lasserre, Cazalas, Paladère, Besars, ont eu l'honneur et le plaisir d'inaugurer le service des Jeunes protectrices avec l'aide de M^lle Carrère, la dévouée directrice de l'école du Pont-National ».

« Maçonnerie, plâtres & charpentes. Fournitures pour monuments funèbres. Gervais Autefage

et Fils, entrepreneur de travaux, avenue de Samatan, Lombez, Gers »

Image publiée à Lombez le 12 mars 1922 dans le journal : Le Mémorial de Lombez

En 1922 la France se couvre de monuments aux morts

.

Le cimetière idéal

ressemblerait dans l'Europe germanique à une forêt ou à un parc, mais dans l'Europe romane il ressemblerait plutôt à une ville nouvelle

, entièrement bâtie et maçonnée, aussi orthogonale

qu'une bastide gersoise

.

Le nom de ce maçon, « Autefage » est un nom très localisé

, qu'on trouve rarement en dehors du Gers ou du Lot.

« Élevage de [poules] Wyandotte

, race pure. Mme Bérard, Isle-de-Noé

, près de la gare »

Image publiée à Auch en juin 1928 dans le journal : Revue féministe et Action féministe universitaire

« Fonctionnaires !
Augmentez vos revenus en installant une basse-cour productive. Pour cela, il ne faut nourrir que des volailles sélectionnées. Elles ne coûtent pas plus cher que les poules communes et elles produisent trois fois plus.
Vente d'œufs à couver : race pure, 2 fr. l'un ; croisement de Wyandotte et de gâtinaises

, 1 fr. l'un.
Coquelets et poulettes de 2 mois : 20 fr. — de 3 mois : 30 fr.
Les poules Wyandotte de race pure commencent à pondre au commencement du septième mois et donnent une moyenne de 250 œufs par an ; les Wyandotte croisées de gâtinaises en donnent 180 par an ».

M^me Bérard-Camourtères

(Léa-Jeanne-Rose Camourtères épouse Bérard

), agrégée de lettres, a publié plusieurs manuels d'enseignement (Résumés d'histoire...

, Cours de morale théorique...

), ainsi qu'en 1919 Cuisine raisonnée et alimentation rationnelle

, et en 1921 Au service de la France : les décorées de la Grande Guerre. L'invasion

« René Besse »

Image publiée à Auch en février 1937 dans le journal : Le Combattant du Gers

« Notre camarade et ami René Besse

, député du Lot, ancien ministre des Pensions, vient de déposer sur le bureau de la Chambre des députés une proposition de loi tendant à attribuer la croix de guerre avec palme

à tous les anciens combattants ayant obtenu la médaille militaire

pour faits de guerre. Nous analyserons dans un prochain numéro cette proposition de loi ; elle concrétise une vieille campagne menée par notre journal. Nous exprimons tous nos remerciements à René Besse, qui n'a pas oublié cette revendication dont il s'était, d'ailleurs, fait le champion lors de la précédente législature ».

« Sur la bande de ce journal se trouve le timbre antituberculeux

[de 1938

]. Mettez-le, vous aussi, sur les enveloppes de vos lettres ».

Image publiée à Auch en décembre 1937 dans le journal : Le Combattant du Gers

« M. Viborel, délégué du Comité national de défense contre la tuberculose

, [...] souligne que le Gers qui, en 1935, n'avait vendu que 329 000 timbres, se classant 87^e parmi les départements français, a écoulé en 1936 plus de 703 000 timbres. Du coup, il figure à la 45^e place. C'est pourquoi la coupe du progrès, qui lui fut déjà décernée en 1929, lui est à nouveau attribuée. M. Viborel tient à rendre un hommage ému à la mémoire de M. Rockefeller qui finança

en France la mission de préservation dont on connaît les heureuses réalisations ».

Dans le Gers un préventorium

pour enfants tuberculeux ouvre en 1932 à Saint-Clar

: l'Aérium

, bâtiment dont l'activité a changé plusieurs fois depuis, mais qui n'a pas été abandonné, contrairement à d'autres