Images tirées de la presse ancienne de Saône-et-Loire

Cliquer sur l'image pour voir la page entière du journal.

« Imprimerie Bellenand, à Tournus

»

Image publiée au Creusot le 17 décembre 1882 dans le journal : Le Creusot

« Clicherie

, gravure, galvanoplastie

. Imprimés de tous genres en noir et en couleur. Cartonnages. Affiches de toutes dimensions. D. Bellenand, imprimeur breveté. Presses mécaniques perfectionnées. Moteur à gaz de la Compagnie française (Système Otto

) ».

Désiré-François Bellenand

(1837-1896) est déclaré imprimeur le 3 décembre 1877 à Chalon-sur-Saône

, et déménage à Tournus, au bord de la Saône au 7 quai du Midi

, de 1880 à 1882

, puis à Mâcon à partir de 1882

. Il est l'époux de Jeanne-Laurence-Jenny Vallot (1840-1893), fille du fouriériste

Claude Vallot

. Ce dernier meurt le 29 juillet 1883 à Tournus où il était prote

dans l'imprimerie de son gendre.

Rébus. Image publiée à Charolles le 24 juin 1889 dans le journal : La Démocratie charollaise. Supplément illustré

« Rébus »

Image publiée à Charolles le 24 juin 1889 (n° 285) dans le journal : La Démocratie charollaise. Supplément illustré

Normalement l'explication est donnée dans le numéro suivant, qui devrait être le n° 286 (1^er ou 8 juillet 1889). Mais ce numéro manque dans Gallica

. Dans le n° 287 (15 juil. 1889)

, l'explication du dernier rébus est : Les peintres d'effets de neige ont été servis largement à souhait pendant le dernier hiver.

Malheureusement, le début juillet 1889 manque également dans les autres suppléments illustrés de la même famille :
- L'Écho du Nord. Supplément illustré,

- Le Finistère. Supplément-album

- Journal de la Marne. Supplément illustré

- Le Progrès de la Somme. Supplément illustré

- Revue de la Marne. Supplément illustré

- L'Union républicaine de la Marne. Supplément illustré

« Blanche-Neige... politique »

Caricature publiée à Autun le 18 février 1939 dans le journal : Le Morvan républicain

« Un dessin très original de Will, au Salon des humoristes

, montre le président Lebrun

-Blanche-Neige avec... les 7 premiers ministres

qu'il a investis du pouvoir pendant son septennat [Herriot

en 1932, Daladier

en 1933, Doumergue

en 1934, Flandin

début 1935, Laval

fin 1935, Sarraut

début 1936, Blum

fin 1936-début 1937, Chautemps

fin 1937-début 1938, puis à nouveau Daladier

... ils sont plus que 7].

... J'ai vu, tu as vu, nous avons vu Blanche-Neige

... Toute la France enfantine conjugue avec enthousiasme ce verbe enchanteur. [...] L'adulte lui-même n'a pu résister à tant de charme, de finesse ou de pouvoir dramatique. Et il a goûté des émotions candides dont il croyait tarie la source. [...] Blanche-Neige est-elle sur le point de mordre en la pomme maléfique... vingt voix angoissées lui crient : La mange pas !

[...] Nos enfants de France s'enflamment pour la bonté, l'équité. [...] Mais un journal publie un cliché

où les orphelins des légionnaires tombés en Espagne défilent au pas romain devant un César

massif, casqué d'airain, botté de cuir, avec, à la ceinture, l'éclair d'un poignard. Tel le poignard du spadassin

qui devait tuer Blanche-Neige. Des cohortes d'enfants

de dix ans guêtrés et raidis martèlent le marbre du sol, et en leur épaule encore frêle, le mousqueton meurtrier appuie la griffe de sa culasse. Et cette légion puérile à qui, aux mamelles de la louve on fait téter l'orgueil, n'est pas en marche pour se joindre aux juvéniles amis de Blanche-Neige, qui de leurs bouches avides d'humanité, ne réclament que le lait de justice et le miel

des jours paisibles.
Pierre Lafille

, inspecteur de l'enseignement du 1^er degré ».

« Une première à Paris : l'isoloir »

Image publiée à Mâcon le 15 janvier 1914 dans le journal : L'Express de Saône-et-Loire

« L'isoloir-santé rue Clauzel. Pour la première fois à Paris, l'isoloir a été employé à l'occasion de l'élection municipale du IX^e arrondissement. Aux heures d'affluence, il a fallu attendre ».
« Paris. Élection municipale du quartier Saint-Georges

. Ont obtenu : MM. L. Lagache, républicain indépendant, 1 397 voix ; F. Marcau, idem, 1 145 ; D^r Saqui, républicain libéral, 738 ; Prévost, radical, 244. Ballottage. Il s'agissait de remplacer M. Ch. Guillard, libéral, décédé ».

Les premières élections avec isoloir en France ont lieu le 2 novembre 1913, comme on le lit dans L'Ouest-Éclair

:
« Voici la liste des départements où les élections municipales doivent avoir lieu, au premier tour, aujourd'hui dimanche [2 novembre 1913], et où seront mises en application, pour la première fois, les dispositions de la loi du 29 juillet 1913

sur la liberté et le secret du vote :
Ariège 2 élections. Charente 1. Charente-Inférieure 1. Corse 4. Eure 2. Eure-et-Loir 1. Gard 1. Gironde 1. Loir-et-Cher 1. Manche 2. Mayenne 1. Pyrénées-Orientales 1. Saône-et-Loire 1. Tarn 1.
Soit au total 14 départements avec 20 élections.
Rappelons à ce sujet que la première application de la loi nouvelle à une élection législative aura lieu le dimanche 9 novembre [1913], dans la 4^e circonscription de [l'arrondissement de] Sceaux [Ivry], pour le scrutin nécessité par le décès de M. Jules Coutant

».

Pour en savoir plus : Le secret de l'isoloir, par Alain Garrigou

Exposition universelle de 1889

. Le Palais des arts libéraux

Image publiée à Charolles le 13 mai 1889 dans le journal : La Démocratie charollaise. Supplément illustré

« Voici le Palais des arts libéraux

, qui fait vis-à-vis au palais des Beaux-Arts, dont il est séparé par le parc. Les deux palais sont de M. Formigé

. Les coupoles, recouvertes de tuiles émaillées, sont dignes de fixer longtemps l'attention et méritent d'être admirées de tous.
[...] Et notez qu'en dépit des séductions de la grande ville, les Parisiens n'en iront pas moins se griser de campagne et de grand air. [...] Et moi-même, qui suis boulevardier en diable et endiablé, croyez-bien qu'il m'est doux, au sortir d'une première, de prendre un ticket pour les bois reverdis, et c'est pourquoi, comme dit un poète :

Et c'est pourquoi je m'en vais par les plaines,
Essayant de surprendre au vol de chaque haleine,
Une harmonie, un son, un soupir, une voix,
Et que parfois j'écoute, au lent retour des bois,
Dans les sentiers où l'ombre allonge au soir ses taches,
Les clochettes d'airain tinter au col des vaches.

Ils sont de M. Lucien Paté

, ces vers musicaux et profonds, de M. Paté, un Bourguignon qui est plus rapproché du pays de Lamartine

que de celui de Piron

, et dont le volume exquis, tout parfumé d'une bonne odeur de nature, m'a donné comme une halte charmante. Poèmes de Bourgogne

, par Lucien Paté ! Lisez-les, ces poèmes-là. On y sent battre le cœur d'un homme et passer le souffle d'un patriote ».