Images tirées de la presse ancienne de la Vienne

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« Nouvel appareil distillatoire de messieurs Chambardel, Grimaud, inventeurs, Frère, sociétaire »

Image publiée à Poitiers en 1840/1841 dans le journal : Le Spectateur

Article pages 347-350

: « Les arts utiles conduisent ordinairement à la fortune, mais nous pensons qu'il faut tout d'abord les environner de considération : c'est le meilleur moyen d'encourager les individus à s'occuper du bien-être et du bonheur de tous. Le rapport suivant fera connaître à nos lecteurs le résultat d'une découverte qui ne peut manquer d'être féconde. Nous la proclamons, dès ce moment, honorable pour le pays et pour ses auteurs. [...] Leur appareil est destiné à la distillation

des vins.
1) Le nouvel appareil fournit du premier coup, et sans aucun fractionnement, de l'eau-de-vie

à 24 et 25 degrés ; c'est le seul produit de l'opération ; il n'y a aucun liquide faible, dit petite eau, comme avec les anciens alambics.
2) La distillation se fait à la chaleur de l'eau bouillante. Par conséquent, le vin ne peut jamais être altéré de manière à communiquer à l'esprit un goût empyreumatique ou de brûlé.
[...]. Il résulte des observations de ces messieurs, qu'un appareil de 1 500 fr. pourrait brûler 5 000 litres de vin en 24 heures, en consommant 200 kilogrammes de bois, ou 5 kilogrammes par hectolitre ».

On peut voir le brevet en cherchant le nom Chambardel sur le site : bases-brevets19e.inpi.fr

« M. Félix-Laurent Augier de Moussac, vicaire général de Poitiers (1753-1827) »

Image publiée à Poitiers le 8 janvier 1905 dans le journal : La Semaine religieuse du diocèse de Poitiers

« M. le marquis de Moussac a adressé à M. Béduchaud, auteur de cette étude historique sur le clergé du Poitou depuis le Concordat

, la très intéressante notice suivante sur son grand-oncle, M. l'abbé de Moussac, vicaire général de Poitiers [...].
Félix-Paul-Laurent Augier de Moussac naquit à Montmorillon, le 28 juillet 1753, dans la vieille maison de famille que son père s'apprêtait à remplacer par l'hôtel actuel. Il était le dixième et dernier enfant de sa génération. Il appartenait à une race profondément enracinée dans ce coin du Poitou où elle possédait, depuis déjà au moins deux siècles et demi, la terre et seigneurie de Moussac-sur-Gartempe. Chez les Augier, comme chez les Pontmarlin dans le Comtat, comme chez nombre de familles nobles de province, c'était l'aîné qui était « de robe », et les cadets qui étaient « d'épée » ou « d'Église ». Sur cette triple alliance de la magistrature, du sacerdoce et de l'armée, qui s'est pratiquée sans interruption pendant plus de trois siècles, parmi les ascendants, les frères et les neveux de l'abbé de Moussac, deux journaux inédits, celui de M. de Maillesson au XVII^e siècle, un autre au XVIII^e, et aussi mes archives personnelles, contiennent un certain nombre de détails que j'utiliserai et qui ne manquent pas de saveur [...] ». lire la suite

« Frédéric Giraudon, vice-président de la Section de Poitiers » [de l'Union nationale des combattants

]

Image publiée à Poitiers en novembre 1933 dans le journal : Le Combattant du Poitou

« Lorsqu'en 1914 il nous fallut quitter nos familles, nos travaux pour rejoindre nos postes de combat, nous n'exécutions dans ce geste sans réserve que la volonté de notre devoir. [...] Après plus de 4 années creuses dans leur existence les anciens combattants sont revenus dans leurs foyers, les uns mutilés, ou malades, mais ayant la vie matérielle assurée (les autres mieux portants) – tous de situations sociales inégales – dans certains cas devenues inégales.
L'État par son intervention près des groupes des anciens combattants a facilité le retour à la vie en aidant certains d'entre nous, grâce à l'Office du combattant

– les prêts d'honneur, etc. puis dernièrement la retraite du combattant. [...]
Le domaine moral compte cependant aussi. [...] Dans ce domaine d'ordre moral, l'État ou les non combattants peuvent discuter notre Droit – Nous savons nous, que ce Droit existe. Les anciens combattants ont en général l'esprit pénétré d'un plus pur patriotisme que les autres – ils ont le droit de relever toutes les défaillances et de veiller à la sécurité de la Patrie qui leur a coûté déjà tant de peines et de souffrances. [...]
Résolution. – Les anciens combattants du groupe Poitevin de l'UNC réunis à Loudun le 29 octobre 1933 déclarent qu'ils ne sauraient contribuer par un sacrifice au relèvement financier du pays qu'autant que les conditions suivantes seront remplies :
1) Que les abus, cumuls, les sinécures, les prébendes soient supprimés.
2) Que l'équilibre sincère du budget et la réforme administrative aient été réalisés.
3) Que les anciens combattants passeront les derniers ».

« Fernand Serreau. Paysage poitevin »

Image publiée à Poitiers à Noël 1944 dans le journal : La Grand'goule

Le peintre Fernand Serreau est le grand-père de la réalisatrice Coline Serreau

:
« Mon arrière grand-père paternel Abel Serreau était peintre et sculpteur, son fils Fernand Serreau, peintre et dessinateur est devenu le directeur de l'École des Beaux-arts de Poitiers. Ses deux fils Jean-Marie et André Serreau n'ont pas échappé à la lignée, après les beaux-arts, ils ont tous deux fait leurs études d'architecture. André a exercé le métier d'architecte toute sa vie, son fils Jean-Pierre est aquarelliste et dessinateur. Jean-Marie Serreau, mon père, son diplôme d'architecte en poche, a commencé à faire de la mise en scène de théâtre, créant le plus souvent lui-même ses scénographies. Ma grand-mère maternelle avait aussi le « don » du dessin, ses deux filles, mes tantes Antoinette et Simone Monnier sont devenues peintres. J'ai toujours baigné dans un monde où les arts graphiques tenaient une très grande place. » (lire la suite

)

« Fernand Serreau. Paysan vendéen »

Image publiée à Poitiers à Noël 1944 dans le journal : La Grand'goule

Voir aussi dans ce journal un curieux article : « Poitiers en l'an 2000 : anticipations urbanistes »

Bandeau de tête du journal : Affiches du Poitou. Image publiée à Poitiers le 30 décembre 1773.

Imprimeur Jean-Félix Faulcon

.

- Le titre du journal est surmonté d'un bandeau

, que Gilles Feyel

décrit ainsi : « Un haut cadre rectangulaire de filets

et de volutes

enserrant le cartouche

central de numérotation ; fleurons

et palmettes

entourent ce cartouche, ainsi que deux petites croix de l'ordre du Saint-Esprit

et deux médaillons présentant les profils du roi [Louis XV

] et de la reine » [Marie Leszczynska

, morte en 1768].
- Les irrégularités dans les filets sont dus au fait que ce bandeau est un assemblage de différents petits ornements typographiques réutilisés.
- Tout en haut figure le numéro de la page : 209, alors qu'il s'agit bien de la première page de ce fascicule : « les numéros étant paginés à la suite, la pagination annuelle varie : 1773, 212 p. (52 numéros dont un de 8 p.), 1774, 224 p. (52 dont quatre de 8 p.) » [etc.]
Source : notice du Dictionnaire des journaux (Sgard)

Bandeau gravé sur bois, en tête du journal : Annonces, affiches, nouvelles et avis divers de la Province du Poitou... Image publiée à Poitiers le 16 janvier 1783

Bandeau gravé sur bois, en tête du journal : Annonces, affiches, nouvelles et avis divers de la Province du Poitou, apanage de Monseigneur, comte d'Artois (qui fait suite aux Affiches du Poitou ). Image publiée à Poitiers le 16 janvier 1783.

Imprimeur Michel-Vincent Chevrier

Description de ce bandeau

par Gilles Feyel

: « Haute vignette (7 mars 1782 - 29 déc. 1785). Cette gravure sur bois

montre une Minerve-Athéna

, assise sur des nuées, entourée d'objets voulant symboliser les arts et les sciences. Au centre de la vignette, la déesse soutient le cartouche

de numérotation, un ovale encadré de lauriers.
Pendant l'année 1786, Chevrier ôte tout décor de sa feuille [...] : Le désir que nous avons de contenter le public et de satisfaire nos souscripteurs, nous a engagé à substituer à la vignette de notre première page, les levers et couchers du soleil et de la lune ; nous aurons soin de les donner toutes les semaines, et de joindre, vis-à-vis chaque jour, les dévotions qui se font dans les diverses églises de cette ville ». [voir le résultat

]
Source : notice du Dictionnaire des journaux (Sgard)