Images tirées de la presse ancienne du Cher

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« Les fêtes de Paris. Le prévôt des marchands Étienne Marcel

et sa suite dans le cortège des corporations

»

Image publiée à Saint-Amand-Montrond le 25 juin 1899 dans le journal : Le Nouvelliste illustré

« D'où vient le mot tintamarre

? On trouve dans les vieilles chartes

du Berry

, que Jean

, fondateur de la chapelle de Bourges

, rencontra un grand nombre de vignerons dans un état si misérable, qu'il en eut pitié et les interrogea amicalement. Il apprit d'eux qu'on les faisait travailler jusqu'à quinze et seize heures par jour. Il ordonna qu'ils n'eussent à travailler que de six heures du matin à six heures du soir. Pour que cette promesse ne fût pas illusoire, le duc ordonna à ceux qui étaient le plus près de la ville, d'en prévenir leurs voisins. Tous donnaient en tintant avec une pierre sur leur marre

, instrument de labour ; d'où le nom tintamarre. ».
[d'après Étienne Pasquier (1529-1615), Les recherches de la France

]

Comme les lecteurs du Nouvelliste illustré, Jean de Berry

aimait regarder de belles images

à côté du texte : voir ses Très riches heures

, ses Petites heures

, ses Très belles heures

, ses Grandes heures

, son Psautier

... et tous les autres livres manuscrits de sa bibliothèque personnelle

.

Voir des enluminures représentant un cheval

ou d'autres animaux

« Mon rêve serait de ne jamais plus entendre parler de “l'Affaire”... - Et moi donc !... qu'en disent les journaux de ce matin ? »

Image publiée à Saint-Amand-Montrond le 2 octobre 1898 dans le journal : Le Nouvelliste illustré

Dans le quotidien de Bourges le Journal du Cher , la une du 2 octobre 1898

est en effet consacrée à l'affaire Dreyfus

.

C'est sûrement déjà le cas presque chaque jour depuis environ neuf mois, c'est-à-dire depuis l'acquittement du commandant Esterhazy

(qu'on saura plus tard être le véritable scripteur du bordereau

), le 11 janvier 1898, relaté le 13 janvier dans le Journal du Cher

(le même jour que l'article de Zola « J'accuse...! »

), et le 14 janvier

dans le trihebdomadaire de Vierzon La Dépêche du Berry.

« Dramatique accident de montagne : un épileptique tombant dans un précipice »

Image publiée à Saint-Amand-Montrond le 16 avril 1899 dans le journal : Le Nouvelliste illustré

« Il y a quelques jours, un club de Genève avait organisé une course aux Vergys [Bargy]

, montagne située aux environs de Bonneville

(Haute-Savoie) et dont l'ascension comporte la traversée d'une arête très dangereuse. Au dernier moment, un jeune homme nommé Kirschfinck, âgé de 26 ans, ouvrier tapissier, vint demander aux excursionnistes de se joindre à eux. Ceux-ci acceptaient, ignorant que leur nouveau compagnon était épileptique

.
Arrivé sur la fameuse corniche, tout à coup Kirschfinck pâlit, grinça des dents et se mit à gesticuler, en proie à une crise occasionnée sans doute par la fatigue. Ses compagnons se précipitèrent et essayèrent de le maintenir par la force sur l'étroit espace où il se tordait, mais, dans un spasme violent, le malheureux leur échappa des mains et roula dans le vide. Après avoir rebondi sur une pente glacée, le corps vint s'abattre sur un banc de rochers à une centaine de mètres en contre-bas ».

« Accordéons

beaux et solides appris en quelques jours avec nouvelle méthode. Aubert, 20 rue Domat, Paris »

Image publiée à Saint-Amand-Montrond le 29 janvier 1899 dans le journal : Le Nouvelliste illustré

D'après l'Histoire de la Maison Aubert, par Arnaud Moyencourt

: le chanteur de rues Aubert

est choisi en 1822 par le préfet de police de Paris, Delavau

, pour devenir le premier éditeur de recueils de chansons autorisées par la censure (exemples en 1841

, en 1867

) . Vers 1880 un de ses successeurs ajoute à l'activité d'édition de chansons celle de vente d'instruments de musique.

Voir d'autres publicités d'accordéons

. Voir les méthodes de musique

dans Gallica.

« Une réunion publique originale : meeting de protestation des chiffonniers parisiens »

Image publiée à Saint-Amand-Montrond le 16 avril 1899 dans le journal : Le Nouvelliste illustré

« Les chiffonniers de Paris [voir billets Gallica 1 et 2

] ont eu leur heure de célébrité. C'est une classe de travailleurs intéressants et pittoresques qu'étudient avec complaisance les dessinateurs et les écrivains romantiques. Mais, depuis une vingtaine d'années, la profession est beaucoup moins rémunératrice qu'autrefois. Les ordonnances de police qui ont réglementé l'enlèvement des ordures ménagères [arrêté du préfet Poubelle du 24 novembre 1883

] ont à peu près ruiné cette industrie jadis prospère. Un nouveau règlement qui sera mis incessamment en vigueur menace de restreindre encore le champ d'investigations des chiffonniers. C'est contre ce règlement qu'ils s'insurgent et qu'ils ont tenu coup sur coup plusieurs réunions corporatives où des hommes politiques, conseillers municipaux, etc., sont venus leur promettre leur concours ».