Images tirées de la presse ancienne des Alpes-Maritimes

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Baïlet

Image publiée à Nice le 3 février 1895 dans le journal : En route : journal des deux reporters parisiens Henri Papillaud & L. Leroy

« À la place Masséna

nous nous sommes arrêtés presque pieusement devant le fameux eucalyptus, pour lequel les Niçois ont été appelés à manifester par un referendum important. On sait que la colonie étrangère exigea elle-même le maintien de l'arbre célèbre et qu'un enthousiaste osa même s'écrier :
— Ah ! Nice, garde ton eucalyptus et ton Baïlet.
Baïlet, la joie des Niçois et de tous les habitués du littoral, Baïlet, dont la silhouette nous a été fournie aussi par M. Douhin qui a poussé la camarade obligeance jusqu'à encadrer son dessin de la fantaisie suivante :
L'avenue est à Nice accessible à chac--un ;
On y voit chaque jour Baïlet casca--deux
Danser le rigodon sur les bords trop é--troits
Des trottoirs, où pourtant on gigot'rait à -- quatre
— Des gens du très-midi vous diraient même à -- cinq.
Il chantonne et rigole ou bien fait l'exer--cice.
Dans le bien vague espoir de faire une re--cette
Il vous dit : Son dolouri, Prestami uech soü -- (huit)
En ouvrant une gueule à y fourrer un -- œuf.
A. [André] Douhin

»

D'après un guide du Musée Masséna

, Baïlet était un mendiant populaire à Nice vers 1900. Sa façon ordinaire de solliciter l'aumône était : Presta mi doui sou.

« Vieille Cannoise, par M^me Risse-Schmit »

Image publiée à Nice et Cannes en janvier/février 1906 dans le journal : Pall Mall Riviera

« [4e] Exposition des beaux-arts de Cannes

[du 26 décembre 1905 au 26 février 1906

]. [...] Une excellente Vieille Cannoise de la talentueuse artiste M^me Risse-Schmit, affouillée de rides et vivante d'expression intense. On peut en juger par la reproduction ci-contre.
Je critiquerai longuement dans mon prochain numéro les nombreuses œuvres de M^me Risse Schmit, ainsi que celles de M^lles Estebana, M. Risse et Lia Risse.
F. B. de Fontan ».

« Voitures-réclame »

Image publiée à Cannes le 6 mai 1908 dans le journal : La Petite patrie de Cannes et du Cannet

« L'administration [du journal] tient à la disposition du commerce et de MM. les directeurs des théâtres et casinos ses Azurées, voitures-réclame diurnes et nocturnes. Prix de la réclame à forfait. Ces voitures sont la propriété exclusive du journal. S'adresser, pour traiter, à l'administration : 22 boulevard Carnot, Cannes

» [en face du Tribunal

John Sanford Saltus

Image publiée à Nice le 4 janvier 1914 dans le journal : The Swiss & Nice times

« Écrit pour The Swiss & Nice times par J. Sanford Saltus , O. A.

L'écrivain a prouvé son affection pour Nice en s'abonnant à plusieurs institutions et en offrant des coupes et des trophées au club d'escrime , etc.

[...] Il est étrange que cette année, alors que la Foire de rue ne se tient plus dans le vieux quartier , on assiste à un renouveau marqué des Presepi [crèche de Noël ], cet étrange mélange de drame et de comédie sur le champ de foire, héritage de la période italienne de Nice , que l'on peut voir dans quelque recoin perdu de la vieille ville, parfois dans une boutique miteuse ou un salon où le public est assis sur des chaises branlantes ou debout au milieu d'une nuée d'enfants et de chiens. Laissez tomber deux ou trois sous dans une tasse, entrez et vous êtes loin de la maison de jeu ou de l'église moderne. Au début, vous ne pouvez pas dire où vous êtes, car les lampes à huile ne donnent pas beaucoup de lumière, mais beaucoup de fumée !
Il n'y a pas d'affiche de la pièce, mais une bande de tissu fait le tour du mur, sur laquelle est peinte, dans un dessin grossier mais nullement inartistique, une série de tableaux colorés représentant les principales scènes de la pièce.
Il y a généralement un accompagnement par une guitare ou une ou deux mandolines , avec peut-être un tambourin , joué avec beaucoup d'habileté et, ce qui est mieux, un véritable sentiment.
Ensuite, il y a un chœur qui chante avec vigueur et élan, surtout lorsqu'au grand moment du Presepi, tous les participants se joignent pour chanter le Gloria. Il s'agit des Presepi habituels qui ont lieu tous les soirs, de la veille de Noël jusqu'à la Douzième Nuit (anniversaire de Jeanne d'Arc [6 janvier]) ; mais quelque chose de plus élaboré a été tenté cette année dans une belle tente rouge le long de la cathédrale pour l'ouverture des Presepi de Noël. Il y a un plancher propre, des murs recouverts de tissu, des chaises et des bancs confortables et des lumières électriques [...] mais [...] le bon vieux Presepi ne change jamais, avec sa scène fixe, ses marionnettes, toutes éclairées par de petites mèches flottant dans des coupes d'huile enfoncées dans l'herbe verte, ou la neige blanche, car on ne tient pas compte de la localité et de la saison dans l'arrangement. [...] Puis une étroite plate-forme s'étend au fond de la scène, sur laquelle apparaît soudain le premier personnage [...] et maintenant commence une sorte de mélange d'arlequinade et de Guignol . La partie sacrée du drame est terminée, maintenant vient le plaisir du Presepi nissart. Il y a "Lou burat", "Lou sacristan", "Lou troublé", "Lou gendarma", "Lou paster", "Barba Laurent", "La filiese" et d'autres encore ; une drôle de foule dans laquelle le curé est le plus drôle de tous ! »

[traduit de l'anglais avec www.DeepL.com/Translator ]

La joie de vivre... Photo par Marc Le Noir publiée à Cannes le 16/25 mars 1932 dans le journal : L'Écho de Cannes et du littoral

« La joie de vivre... en Grèce, au temps de Périclès

? Non, à Cannes, au Jardin des Hespérides

... sous le signe de [Paul] Vasseur

»

Photo par Marc Le Noir

publiée à Cannes le 16/25 mars 1932 dans le journal : L'Écho de Cannes et du littoral

L'Informateur médical, 8 février 1931

: « Au cours du [VII^e] voyage médical international sur la Côte d'Azur, une démonstration de gymnastique eurythmique

fut donnée à Cannes, par le cours Paul Vasseur. [...] Comme les années précédentes, le grand Voyage Bleu, organisé par la Société médicale du littoral méditerranéen, s'est déroulé du 27 décembre au 7 janvier, sous l'impulsion à la fois énergique et douce de son président : le docteur Maurice Faure

, qui a su vraiment faire, de ce voyage, une attraction hors de pair ».

Match, 24 janvier 1933

: « Eurythmie. La joie de vivre. Sous ce titre, un film documentaire d'éducation physique est présenté au cinéma Les Miracles

. Avant de le voir, il est permis de se demander si une variante, ou une suite, aux méthodes de gymnastique rythmique de Jaques-Dalcroze

ou de Jean d'Udine

va être révélée. Il n'en est rien. Paul Vasseur, auteur du film, heureux poète qui vit, à Cannes, sur la plus jolie partie des Hespérides, fait évoluer, pour notre plaisir, dans le jardin aux pommes d'or, de ravissants enfants, de frêles jeunes femmes et des hommes. Sa présentation, soucieuse de respecter les aptitudes de chaque âge et de chaque sexe, s'inspire des jeux, de la gymnastique hellénique de Raymond Duncan

, de la gymnastique harmonique de Georges Demenÿ

, de la méthoque naturelle de Georges Hébert

, et, pour l'ensemble, est marquée de l'esprit de la méthode française de Joinville

».