Images tirées de la presse ancienne du Cantal

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Au restaurant (bougnat

)

Image publiée à Aurillac le 12 mai 1901 dans le journal : L'Avenir du Cantal illustré

« — Vous avez l'air anémique, garçon.
— Non, monsieur, je suis Auvergnat ».

Deux femmes discutent au marché : l'une porte un canard dans son panier, l'autre tient en laisse deux cochons.

Dessin de Fernand Gottlob

publié à Aurillac le 13 juillet 1902 dans le journal : L'Avenir du Cantal illustré

« — Vous savez que l'fils à la mère Bénoit y vient d'êt'e diplômé pour son concours.
— Eh ben, mère Mahut, c'est tout comm' nout' cochon ».

« Les grands hommes de ma petite ville : Monsieur le Maire »

Dessin de Charles Huard

publié à Aurillac le 12 mai 1901 dans le journal : L'Avenir du Cantal illustré

« — J'aime cent fois mieux être maire ici que d'être vice-président du Conseil municipal de Paris ! ».

Pierre Caziot

, ministre de l'Agriculture

Image publiée à Aurillac le 27 août 1940 dans le journal : Le Petit Parisien, replié à Aurillac pendant trois mois, du 1^er juillet au 29 septembre 1940.

« Refaire des paysans, voilà le programme de M. Pierre Caziot, secrétaire d'État, ministre de l'Agriculture ; et il était déjà formulé dans Les Cahiers généraux de la paysannerie française.
[...] Au début de 1939, l'Union nationale des syndicats agricoles (UNSA), qui groupe dans le pays 1 200 000 familles paysannes, réunies en 12 000 syndicats, avait entrepris une vaste consultation auprès de ses adhérents. Sur le demande de ceux-ci, elle avait adressé dans plus de 13 000 communes rurales, un cahier de plus d'une soixantaine de pages, contenant plusieurs séries de questions très précises, embrassant la vie paysanne dans son entier. Quelle était la valeur de la terre dans votre commune avant la guerre [de 1914], en 1930, en 1938 ? Combien de paysans ont quitté la terre depuis la guerre [de 1914], depuis 1936 et que sont-ils devenus ? etc. etc. Pour terminer, une question d'ordre plus général : Quelles réformes, grandes et petites, envisagez-vous pour faire de la vie paysanne une vie fière, prospère et heureuse ? Entre chaque question, un blanc pour la réponse.

En août 1939, quelque temps avant la guerre, des milliers de réponses étaient déja parvenues à l'UNSA. Son délégué général, M. Rémy Goussault

, avait eu l'obligeance de me les communiquer. Grâce à lui, j'avais pu, dans Le Petit Parisien, publier une série d'articles sur le malaise paysan

, ses causes, ses remèdes ».
Jean Lahitte

Chou d'York gros. Chou cabus (chou pommé à feuilles lisses). Image publiée à Rodez le 20 octobre 1889 dans le journal : Le Cultivateur de l'Aveyron, du Cantal, du Lot et de la Lozère

Chou Pain de sucre. Chou cabus (chou pommé à feuilles lisses). Image publiée à Rodez le 20 octobre 1889 dans le journal : Le Cultivateur de l'Aveyron, du Cantal, du Lot et de la Lozère

Chou de Saint-Denis. Choux cabus (chou pommé à feuilles lisses). Image publiée à Rodez le 20 octobre 1889 dans le journal : Le Cultivateur de l'Aveyron, du Cantal, du Lot et de la Lozère

Chou Cœur de bœuf gros. Choux cabus (chou pommé à feuilles lisses). Image publiée à Rodez le 20 octobre 1889 dans le journal : Le Cultivateur de l'Aveyron, du Cantal, du Lot et de la Lozère

Chou Bacalan gros tardif. Choux cabus (chou pommé à feuilles lisses). Image publiée à Rodez le 20 octobre 1889 dans le journal : Le Cultivateur de l'Aveyron, du Cantal, du Lot et de la Lozère

Chou hâtif d'Étampes. Choux cabus (chou pommé à feuilles lisses). Image publiée à Rodez le 20 octobre 1889 dans le journal : Le Cultivateur de l'Aveyron, du Cantal, du Lot et de la Lozère

Chou de Hollande tardif. Choux cabus (chou pommé à feuilles lisses). Image publiée à Rodez le 20 octobre 1889 dans le journal : Le Cultivateur de l'Aveyron, du Cantal, du Lot et de la Lozère

Chou pointu de Winnigstadt. Chou cabus (chou pommé à feuilles lisses). Image publiée à Rodez le 20 octobre 1889 dans le journal : Le Cultivateur de l'Aveyron, du Cantal, du Lot et de la Lozère

Chou de Hollande pied court. Chou cabus (chou pommé à feuilles lisses). Image publiée à Rodez le 20 octobre 1889 dans le journal : Le Cultivateur de l'Aveyron, du Cantal, du Lot et de la Lozère

« Les meilleurs choux à cultiver ». Choux cabus (choux pommés à feuilles lisses)

Images publiées à Rodez le 20 octobre 1889 dans le journal : Le Cultivateur de l'Aveyron, du Cantal, du Lot et de la Lozère, et tirées de : Vilmorin-Andrieux et C^ie, Les plantes potagères, Paris, 1883

.

« Culture des choux

, pour avoir des choux pommés pendant toute l'année [...]. Dans la première quinzaine de septembre on sème le chou quintal

[ou chou de Saint-Flour], le chou cabus blanc que l'on repique pour passer l'hiver et que l'on transplante à demeure en avril et mai [...]. Ces choux pomment en octobre et novembre. On les arrache avant les fortes gelées et on les met en terre, la tête en bas, que l'on couvre d'abord de paille ou de feuilles puis de 5 à 6 centimètres de terre pour les préserver des fortes gelées pour les consommer en hiver » [16 mois après le semis].

Deux hommes regardent une église.

Dessin de Paul Varelli, publié à Aurillac le 9 juin 1901 dans le journal : L'Avenir du Cantal illustré

« — Notre commune fait beaucoup de frais d'embellissement ; ainsi, elle a dépensé 15 000 francs pour dégager

cette église !
— Pour la dégager ? Elle était donc au mont-de-piété

? »

« Je vous annonce que j'entends, aujourd'hui, consacrer mon article à quelque chose d'extraordinaire. [...] Je vais vous parler d'un projet de loi, qu'un de nos députés vient de déposer et que pourront approuver pleinement, absolument, les gens de toutes les opinons, de tous les partis. Convenez que ce n'est pas banal, en effet ! Je n'ai garde de chercher à savoir si M. [Charles] Beauquier

– car tel est le nom du législateur dont il s'agit – siège à droite, à gauche ou au centre, ni de quelle manière il vit. On me dit – et je ne veux pas sur lui d'autres renseignements – qu'il représente le département du Doubs, que c'est un brave homme, d'âge vénérable, grand ami des arts et fort épris du beau sous toutes ses formes. [...] M. Beauquier soumet à la Chambre un ensemble de dispositions tendant à ce que les beaux sites de France soient officiellement classés afin que ce classement leur assure respect et protection. C'est ainsi qu'on procède, vous le savez, pour les monuments historiques. Or les beautés de la nature n'ont-elles pas le droit d'être aussi bien traitées que les chefs-d'œuvre de l'art ? »
Pour en savoir plus : 1^er numéro (janv./mars 1902) du Bulletin de la Société pour la protection des paysages de France

Une centenaire héroïque, tombée de fatigue et de privations sur la route de Paris. Dessin de Ripp publié à Aurillac le 10 juin 1900 dans le journal : L'Avenir du Cantal. Supplément illustré du dimanche

« Une centenaire héroïque, tombée de fatigue et de privations sur la route de Paris »

Dessin de Ripp [Eugène Vavasseur]

publié à Aurillac le 10 juin 1900 dans le journal : L'Avenir du Cantal. Supplément illustré du dimanche

« L'Exposition

fait travailler dans le monde entier toutes les imaginations. Elle vient d'être la cause d'une bien extraordinaire odyssée. Une Alsacienne

, âgée de cent trois ans, s'est mis en tête de ne pas mourir sans avoir vu l'Exposition [à Paris, à environ 450 km de l'Alsace]. Peu fortunée et ayant l'horreur du chemin de fer, elle quitta son pays, portant sur ses épaules tout son bagage, deux paquets pesant ensemble 59 livres, et dans son mouchoir toute sa fortune, une pièce de 2 francs. On conçoit que, dans ces conditions, la courageuse vieille était résolue d'avance à n'entrer jamais dans une auberge ni dans un restaurant, à ne plus connaître jusqu'à son retour ni le réconfort de la table ni la tiédeur du lit. Elle ne se nourrissait que de pain et de fromage. Après avoir marché tout le jour, elle couchait soit dans une grange, soit à la belle étoile, lorsque la fatique la contraignait à s'arrêter en plein champ. Elle est allée ainsi de son pays jusqu'en Champagne [en quinze jours, soit environ 23 km par jour]. Là, ses forces l'ont trahie, et on l'a trouvée, à demi morte de fatigue et de faim aux portes de la petite ville de Sézanne » [à 112 km de Paris].
Voir aussi L'Est républicain

du 26 mai 1900.