Images tirées de la presse ancienne de la Drôme

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« M. Carette, de Paris, dentiste des principaux établissements d'éducation de demoiselles de la ville de Valence et du département »

Image publiée à Valence le 25 novembre 1855 dans le journal : Le Nouvelliste du Dauphiné et du Vivarais

« Un malveillant intéressé ayant répandu le bruit que j'avais quitté Valence, je m'empresse d'assurer au public qu'il n'en est rien, et que même je n'en ai jamais eu la pensée, je démens donc formellement cette fausse assertion. La confiance dont m'ont honoré jusqu'à ce jour les estimables Valentinois assure mieux que jamais ma position dans cette ville. M. Carette prie le public de vouloir bien lui continuer sa confiance, et il ose assurer que ses efforts tendront toujours à la justifier. 25 années d'expérience pratique lui assurent le succès de ses opérations quelque difficiles qu'elles puissent être. Son cabinet est toujours situé : rue Hôtel-de-Ville, à Valence (Drôme). »

« FAUJAS DE ST-FOND (Barthélemy), né à Montélimar, le 17 mai 1741, mort à Saint-Fond (Dauphiné), 1819 »

Image publiée à Montélimar le 20 février 1887 dans le journal : Le Ralliement du peuple : critique, rationaliste, républicain de la Drôme & de l'Ardèche

« Après avoir fait ses études au Collège des jésuites de Lyon

, il fit son droit à Grenoble et y fut reçu avocat. En 1763, il devint président de la sénéchaussée

, mais, entraîné par son goût pour l'étude des sciences, il se lia avec Buffon

qui le décida à se fixer à Paris, il lui fit obtenir l'emploi d'adjoint au Muséum, aux appointements de 6 000 francs, et plus tard celui de commissaire du roi pour les mines, avec un nouveau traitement de 4 000 francs. Faujas parcourut alors la plus grande partie de l'Europe, la France, l'Angleterre, l'Écosse, la Hollande, l'Allemagne, la Bohême, l'Italie et le Piémont, s'occupant presque exclusivement d'étudier la surface du globe, sa constitution et les matières qui la composent ; c'est particulièrement sur les produits volcaniques qu'il a étendu ses observations et les géologues lui doivent les premiers documents exacts qui servirent de base au développement de leur science. En parcourant le Velay, il découvrit, en 1775, dans la montagne de Chenavari

[Rochemaure, Ardèche], une riche mine de pouzzolane

qu'il fit ouvrir à ses frais et dont le gouvernement se servit pour la construction du Port de Toulon et quelques autres travaux publics. [Dans ses] Recherches sur les volcans éteints du Vivarais et du Velay, avec un Discours sur les volcans brûlants...

, Grenoble, 1778, in-fol., avec 20 planches, Faujas développe sa théorie sur la formation des volcans, théorie plus ingénieuse que toutes celles émises jusqu'alors sur ce sujet. Elle repose sur la nature chimique de l'eau qui, suivant l'auteur, doit se trouver infailliblement en communication avec le foyer des volcans qu'elle entretient par sa décomposition. »

« Complètement à sec, désespérant de la sollicitude municipale, la fontaine monumentale

se décide à aller faire ses ablutions au Rhône »

Image publiée à Valence le 29 mars 1891 dans le journal : Le Carillon valentinois

« Grande exhibition. Mercredi prochain exposition gratuite, de 1 heure à 4 heures, dans le grand Aquarium de la Ferme (Granges-lès-Valence

), des spécimens de saumon

devant servir au repeuplement du Rhône. Cette espèce de saumon arrive à une grosseur surprenante et atteint même le poids de 45 kilos. Le lancement dans le Rhône aura lieu à 5 heures précises. Qu’on se le dise ! »

« Un nouveau grand film provençal, tiré du célèbre roman de Jean Aicard, Maurin des Maures

»

Image publiée à Romans en août 1934 dans le journal : Filmagazine

« [Le film] Maurin des Maures

, admirablement mis en scène parmi les plus beaux sites provençaux par André Hugon

, avait obtenu un magnifique et légitime succès. Il en sera de même évidemment pour L'Illustre Maurin

, suite et fin des aventures de ce héros populaire dont les mille prouesses ont de quoi séduire le public et tous les amateurs de jolies histoires bien racontées à l'aide d'images saisissantes. »

Danielle Darrieux

Image publiée à Valence en septembre 1940 dans le journal : Filmagazine

« L'activité cinématographique

. Dans la banlieue parisienne, les studios sont fermés, mais pour beaucoup d'entre eux, on compte sur une réouverture prochaine.
Aux Studios Pagnol, à Marseille

, on tourne La Fille du puisatier

, avec Josette Day

. On commence un film [Chambre 13

] avec Raimu

[photos

, mise en scène d'André Hugon

.
Rien à signaler dans les studios de la Côte d'Azur [La Victorine

et Saint-Laurent-du-Var

], sinon la présence des vedettes, Danielle Darrieux

et Henri Decoin

[photos

], les metteurs en scène : Yves Mirande

[photos

] est à Valence, Bach

à Grenoble, Viviane Romance

en Chartreuse

, André Brulé

et Madeleine Lély

à La Tronche

, près de Grenoble. Louis Jouvet

à Marseille. Albert Préjean

fera des débuts de coureur cycliste sur piste au Vélodrome de Cavaillon

. P. R.- [Pierre Richard-]Willm

est dans l'Isère à Mens

.

Dans la dispersion de l'exode

, Dorville

qui s'était réfugié à Souillac est mort sans qu'on sût où il était ni depuis quand il était malade. Cet excellent acteur se révéla comédien de classe dans l'opérette de Willemetz et Honegger Le Roi Pausole

, on le vit notamment dans le Don Quichotte, de Pabst

où il avait tourné Sancho Pança aux côtés de Chaliapine

, dans Les Deux gosses

, Circulez !

, Drame de Shanghaï

.
On a annoncé la mort de Roland Toutain

, tué au front, près de Liège, certains journaux ont donné un démenti de cette nouvelle, assurant que l'on aurait vu Roland Toutain à Biarritz.

Les salles recommandées. Drôme

: VALENCE : Alhambra, Trianon, Palace, Théâtre Municipal. MONTÉLIMAR : Palace. ROMANS : Palace, Alhambra. St-VALLIER : Gloria. TAIN : Royal. CREST : Eden. »