Images tirées de la presse ancienne de l'Allier

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Vichy

: « Établissement thermal

et Palais des Sources

»

Image publiée à Vichy le 11 juin 1913 dans le journal : Le Bulletin de Vichy

« Chronique théâtrale. Les héros mythiques

sont si nombreux [...] qu'il n'est pas inutile [...] d'essayer de placer un rai de lumière dans ce fouillis compact de gestes propres à ces temps fabuleux, [ce] que tentèrent de grands compositeurs tels que Wagner

, avec les Nibelungen

et plus tard [le Marseillais Ernest] Reyer

avec Sigurd

, ce même Sigurd que l'on nous donnait dimanche au Casino [Opéra de Vichy]

. [...] Jamais Reyer n'ouvrit un piano : bien plus, il ne pouvait l'entendre sans se mettre en colère. Les émotions qu'il fait naître sont dues non pas à l'inspiration qu'il éprouvait, mais à un travail mathématiquement symphonique [...] par la seule connaissance des règles sévères de l'harmonie, de la fugue, du contrepoint et autres abstractions apprises à l'école. [...] MM. Merina [ténor]

(Sigurd) [...], M^mes [Louise] Mancini [soprano]

(Brunehilde), [...] [Lyse] Charny [contralto]

(Uta), etc. obtinrent tous de chaleureux applaudissements et ce fut justice. »
Sigurd dans Gallica

Descente en parachute de Mme [Yvonne] Labatut

Image publiée à Vichy le 29 mai 1921 dans le journal : La Saison à Vichy

« La fête d'aviation. Dimanche dernier, 22 mai [1921], sur ce qui fut le terrain du champ d'aviation [de Vichy]

, M. [Ferdinand] Labatut

, impresario

, nous présentait un programme de vols divers sur monoplan

Blériot

et biplan

anglais Sopwith

. [...] Le clou de la fête était la descente en parachute de M^me Labatut, la charmante femme de l'imprésario. C'est une minute véritablement impressionnante que l'on vit, au moment où, à 300 mètres de hauteur, l'aviatrice, du fuselage où elle s'est rendue par un miracle d'équilibre, se jette dans le vide. On ne respire que lorsqu'on voit enfin le parachute s'ouvrir lentement, atténuant la descente qui se termine dès lors doucement, doucement, au milieu des spectateurs enthousiasmés. C'était la seconde fois seulement, dimanche, que M^me Labatut tentait cette expérience. »

Son premier saut était peut-être à Tours le 13 février 1921

, sous le nom de Carmen Soler. Son identité serait à vérifier, comme cela a été fait pour la première parachutiste française, Lucienne Blaise

.
Yvonne Labatut saute à nouveau le 19 juin 1921 à Aurillac

, le 14 août 1921 à Carcassonne

, etc.

Ferdinand Labatut meurt lors d'un saut en parachute

à Madrid le 13 décembre 1921.

« Promenades à âne

»

Image publiée à Vichy le 12 juin 1921 dans le journal : La Saison à Vichy

« Notre cité ne songe pas seulement à distraire les grands, il faut aussi que les petits y trouvent leur compte et c'est à leur intention et pour leur plus grand plaisir que cette cavalerie — que cette ânalerie pourrions-nous dire — a été créée et ajoute pour eux aux attraits de la voiture aux chèvres

, en attendant que pour répondre à un vœu du Syndicat d'initiative on organise à leur intention d'autres réjouissances. [...] Une des photographies que nous reproduisons rapporte les traits du jeune fils de notre talentueux concitoyen le chansonnier-cabaretier [Marcel] Dambrine

. »
Dambrine dirige alors à Vichy le Ciné-théâtre Dambrine, devenu plus tard le Cinéma Tivoli

« Nos danseuses. Mademoiselle Samya »

Image publiée à Vichy le 3 juillet 1921 dans le journal : La Saison à Vichy

« Mademoiselle Samya

, notre grande danseuse mondaine qui remporte en ce moment un très gros succès au Royal de Vichy, vient de signer un contrat d'un an avec cette même direction ainsi que pour la saison du Carlton, à Monte-Carlo. Nous rappelons les succès remportés par notre grande danseuse la saison dernière à Vichy, où son fidèle public ne l'avait pas oubliée d'avant guerre, car elle avait dansé en 1912, 1913 et 1914. Puis elle partit pour l'Amérique où elle remporta, notamment à New York, un succès triomphal. Un des plus gros succès de Mademoiselle Samya a été au New York Roof, en 1915, où elle était toute fraîche encore des succès remportés à l'Olympia de Paris. Plus tard, en 1916, M^lle Samya contracta un engagement sur une des plus grandes scènes de New York, le Winter Garden, où elle fit de nombreuses créations personnelles ; en 1917, elle fut l'unique attraction du Restaurant Montmartre, le plus sélect cette année-là, où toute la haute société américaine et française se rendait chaque soir pour l'applaudir. En 1918, Samya prenait la direction de l'Hôtel Majestic, qu'elle a dû quitter après trois mois de succès pour nous revenir en France plus belle que jamais. Nous nous rappelons tous ses derniers succès remportés au Claridge's, à Paris, où elle s'est faite applaudir dans un répertoire de danses les plus approfondies dans l'art chorégraphique. Nul doute que cette étoile nous restera encore longtemps en France, car elle dit elle-même, malgré les ponts d'or qui lui seront tracés à nouveau pour l'Amérique, qu'elle préfère nous rester et charmer encore son public qui lui est si fidèle et si cher. »

« Lévriers russes

de M. Vouland »

Image publiée à Vichy le 24 juillet 1921 dans le journal : La Saison à Vichy

« La première exposition canine internationale de Vichy vient de clore ses portes après avoir remporté un succès considérable. Merveilleusement servie par le cadre charmant du concours hippique, cette manifestation sportive a réuni pendant quatre jours plus de 500 chiens de toutes races, appartenant aux amateurs et aux éleveurs les plus réputés. [...] Aucun encouragement ne fut ménagé aux organisateurs et l'intérêt qu'ont bien voulu lui manifester, lors de leur visite de vendredi. M. Gaston Vidal

, sous-secrétaire d'État [à l'Enseignement technique], M. le sénateur Marcel Régnier

, M. le député Gilles Château

, M. le sous-préfet [Antoine Giacobbi

], et M. le maire de Vichy [Louis Lasteyras

] est un sûr garant du succès, plus grand encore, des expositions futures. »
La première exposition canine en France

a lieu à Paris au bois de Boulogne en mai 1863.

« La troisième Olympiade [de la Pentecôte] à Vichy

. [Saut à la perche

]. M. Chaignon, du Club athlétique des sports généraux [Paris]

, passant à 2 m. 85 »

Image publiée à Vichy le 11 juin 1922 dans le journal : La Saison à Vichy

« On remarquera la belle attitude de l'athlète avant de toucher le sol. Chaignon est certainement le vétéran de tous les participants à cette III^e Olympiade, puisqu'il a 42 ans. [...] Le premier classé avec 2 m. 90 est Bourgoignon, de l'AS Michelin [Clermont-Ferrand]

. Deuxième (ex-æquo) à 2 m. 85, le vétéran Chaignon, du CAS Généraux et le jeune Braillon, du CS de Villefranche[-sur-Saône]

. Hors concours, Bourgoignon et Chaignon passèrent trois mètres aux applaudissements de la foule. [...] Le vaste hippodrome du Sichon

, transformé en stade athlétique pour ces deux journées des 4 et 5 juin où Vichy connut la foule des grandes journées de saisons, eut ses tribunes archi-bondées. [...] Magnifique première journée qui avait commencé le matin par le passage en notre ville des as de la pédale, engagés dans la course cycliste

Paris-Saint-Étienne

, organisée par nos confrères de L'Auto

et La Tribune [républicaine]

de Saint-Étienne. »

« Madame Andrée Verly

, divette d'opérette, dans sa 10 HP Delahaye

»

Image publiée à Vichy le 25 juin 1922 dans le journal : La Saison à Vichy

Arrivée des spectateurs à l'Opéra de Vichy

Image publiée à Vichy le 23 août 1931 dans le journal : La Saison à Vichy

« N'auriez-vous jamais gaspillé, quelque jour, pour l'unique plaisir de gaspiller ? Hein, jeter un billet bleu

[320 euros ?

], sans nécessité, pour le beau geste. Je m'entends. Pour le geste qui traduit, à ce moment, votre pensée profonde. Tu me rends assez ton esclave, sale argent. Eh bien, je me libère. Je te prends pour ce que tu es : moins que rien. Je te méprise, mon vieux. C'est une sensation. Tenir ses intérêts, toujours, quelle misère. Le prodigue a des satisfactions qui rendraient jaloux, s'il les devinait, l'économe. Et, même, si on abuse de ses largesses. Car il se forme, autour du prodigue, un cercle de profiteurs. Tu as le billet de banque facile. On va te rouler, vieux frère. Et on le roule. Et il sait qu'on le roule. Et comme ce doit être délicieux : tomber, sciemment, dans le piège et penser de celui qui croit vous « posséder », en même temps que l'on comble ses vœux : « Ce que tu me dégoûtes ! ». Il y a, là-dedans, du grand seigneur et de l'artiste. — Mais cela mène aux précipices. — Vous parlez encore raison. Et, souvent, on l'a vu, rien n'est plus déraisonnable. La vie a des surprises. »

Albert Rivière, Lesage, Jacqueline Petauton et Marx Dormoy devant la Maison des combattants de Montluçon, le 17 janvier 1937. Image publiée à Montluçon en mars 1937 dans le journal : Le Veilleur bourbonnais

« Réception de nos camarades [Albert] Rivière

[à gauche], ministre des Pensions [...], et Marx Dormoy

[à droite], ministre de l'Intérieur, membre de l'AMM [Association des mutilés de Montluçon] [le 17 janvier 1937]. Au milieu, Lesage, président de l'AMM, et M^lle [Jacqueline] Petauton

[16 ans], Madelon des combattants. »

Image publiée à Montluçon en mars 1937 dans le journal : Le Veilleur bourbonnais

Les Madelons étaient des jeunes filles vertueuses élues par des anciens combattants

pour les représenter au Gala de la Madelon

.

« Je n'ai eu qu'une seule fois, déclara le ministre des Pensions, l'honneur de prendre la parole à Montluçon, et ce fut à l'occasion d'une belle et émouvante manifestation organisée par votre association, au cimetière, en souvenir des fusillés de Vingré . Le gouvernement auquel j'ai l'honneur d'appartenir, ainsi que mon ami Marx Dormoy, votre député-maire, a fait tout ce qu'il a pu [...] pour réparer les injustices dont vous avez été victimes précédemment. [...] À la suite des allocutions, la Madelon offrit alors une gerbe à chacun des ministres et, après avoir bu à la prospérité de notre amicale, les deux ministres [...] firent la visite de la Maison du Combattant [12 rue Stéphane-Servant

]. [...] Il convient d'attacher à cette manifestation d'union de tous les groupements d'anciens combattants, réunis fraternellement en ce jour [...], tout l'intérêt qu'elle mérite, car elle est un gage et une manifestation probante de la confiance de tous les anciens combattants, quelle que soit leur opinion politique. »

Ce journal publie aussi un extrait

d'un article d'Henri Pichot

sur le voyage en Allemagne du Comité France-Allemagne

du 14 au 19 février 1937.