Images tirées de la presse ancienne de la Moselle

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« La Saint-Nicolas en Bohême »

Image publiée à Metz le 7 janvier 1894 dans le journal : Le Petit Lorrain

« En Bohême

[Tchéquie] et notamment dans la contrée avoisinant la ville de Eger [Egra]

, on a encore l'habitude d'organiser pour la Saint-Nicolas

des cortèges de jeunes garçons habillés spécialement pour la circonstance. En tête du cortège marche saint Nicolas avec la mitre et la crosse. À ses côtés se tient l'enfant Jésus portant sur la tête une couronne de papier doré et au bras, un panier avec des pommes et des noix dorées. Viennent ensuite l'ange et le valet, ce dernier portant des verges pour les enfants méchants. Le cortège ainsi formé traverse la localité, allant de maison en maison déposer la pomme de paix, comme nous le voyons sur la gravure de la page 9. Les habitants font un petit don d'argent, et après que l'enfant Jésus a béni la maison, la petite troupe continue sa tournée ».

Victor Hugo assis sur la cathédrale Notre-Dame de Paris

Image publiée à Metz en 1903 dans le journal : La Lecture illustrée : supplément de la Gazette de Lorraine

« Il n'était pas trop tôt que l'on se décidât enfin à inaugurer le musée Victor Hugo [à Paris]

[...]. Sans l'activité et l'énergie de M. Paul Meurice

, le robuste vieillard, ami de Hugo, qui travaille sans relâche depuis plusieurs mois à l'installation du musée, on aurait pu attendre des mois encore, des années peut-être. [...] On sait que le musée est installé au n° 6 de la place des Vosges actuelle

(ancienne place Royale

) [...]. En 1833, Victor Hugo, alors dans sa trente-unième année, y loua un appartement au deuxième étage. Tout près de là, au n° 8

, habitait Théophile Gautier

, le fameux auteur d'Émaux et camées

.

Ce logis, où Victor Hugo resta plus de quinze ans, de 1833 à 1849, [fut vers le 22-26 juin 1848] envahi par les insurgés

. Le fils du poète, François-Victor Hugo

, a raconté cet épisode dans le journal Paris [-Guide] publié par Albert Lacroix en 1867

:
Ces hommes, noirs de poudre, encore tout frémissants de leur douloureuse victoire, qui venaient de faire prisonniers mille braves de l'armée d'Afrique , rentrèrent chez le législateur qui, obéissant à un rigoureux devoir, les combattait alors, et, à ce moment même, faisait canonner le drapeau blanc [monarchiste] arboré sur une barricade de la rue Boucherat . Chez cet adversaire d'un jour qu'ils pouvaient croire leur ennemi, ils entrèrent sur la pointe des pieds, la casquette à la main, parlant à voix basse, comme s'ils craignaient de troubler le calme de cette demeure vouée depuis quinze ans au recueillement et à la méditation. Ils traversèrent l'antichambre, la salle à manger, le salon, les chambres à coucher, regardant, sans y toucher, les objets d'art et de luxe qu'ils rencontraient çà et là et qui leur appartenaient pourtant de par les lois de la guerre. Ils pénétrèrent aussi jusqu'à un cabinet éclairé par des vitraux gothiques où mille papiers épars, livrés à leur merci, pouvaient tenter leur curiosité. Leur scrupuleuse discrétion respecta tous ces fragiles mystères. Seul, un gamin, plus hardi que les autres, s'assit un moment dans le fauteuil vide placé devant la table de travail et put lire le nom : Gavroche , écrit par l'hôte absent sur la page d'un manuscrit inachevé. Cette visite faite, tous se retirèrent et jamais la maison de la place Royale ne fut mieux gardée que par ces misérables triomphants ».

Dessus-de-porte découvert à Longwy en 1884, représentant la croix de Lorraine

Image publiée le 2 juillet 1916 dans le journal : Seille-Bote

La Seille

est une rivière qui se jette dans la Moselle à Metz ; Bote est un mot allemand qui veut dire « Courrier » ou « Messager ». Ce journal est destiné aux soldats allemands de deux sections d'occupation de Metz en temps de guerre.

« Le véritable ancien blason hongrois

est la double croix, que nous connaissons comme le symbole de la Lorraine

. Elle apparaît pour la première fois sur les sceaux d'André II

(1205-1235) de la maison royale hongroise des Árpád

. Ce roi avait fait de la croix un symbole héraldique de son pays, la Hongrie, en souvenir de sa croisade en 1217

. Le fait qu'elle soit devenue une double croix n'est lié à aucune institution ecclésiastique (cf. la croix patriarcale

). La traverse supérieure, quelque peu raccourcie, a simplement été créée à partir de la plaque d'inscription - INRI

. [...] Plus tard, cependant, la double croix fut abandonnée, au moins en tant que blason, c'est-à-dire comme signe indiquant la propriété et le titre héréditaire : un ancien blason hongrois, qui ne faisait référence qu'à la maison d'Árpád, qui s'éteignit en 1301, ne semblait guère adapté pour représenter légalement les revendications angevines sur la Hongrie. Les armoiries que Charles I^er Robert

(de l'ancienne lignée des Anjou) avait adoptées en Hongrie, dont l'une prouvait déjà assez clairement l'ancienne possession angevine du royaume de Hongrie, servaient bien mieux cet objectif. [...] Entre-temps - La double croix était là, elle était déjà devenue partie intégrante de la symbolique héraldique de la Lorraine. René II

(après 1473), petit-fils de René I^er

et fondateur de la jeune lignée alsacienne de la maison ducale en Lorraine, avait justement fait de ce symbole l'emblème de la Lorraine et de son peuple. [...], emblème désormais presque égal aux trois alérions

, les trois aigles mutilés, le plus ancien symbole héraldique de Lorraine.
Dans ce rôle, la double croix est particulièrement en évidence sur un dessus-de-porte découvert à Longwy

en 1884 (voir illustration), où elle apparaît comme le point central, le principal symbole du pays et des Lorrains, suivie à gauche par les armoiries de l'épouse de René II, Philippe de Gueldre

. Les lions représentés ici (à droite) sont les symboles héraldiques de Gueldre

et de Juliers

, qui plus tard - vers 1700 - sont entrés dans la rangée inférieure des armoiries de la Lorraine et ont ainsi établi dans un document la revendication du duché de Lorraine sur cette région ».

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« Flagrante injustice (histoire sans paroles) »

Image publiée à Forbach le 21 janvier 1934 dans le journal : Le Coin des jeunes

Avant leur départ, Paul Tirard et le général Guillaumat s'entretiennent sur le quai de la gare de Mayence. Image publiée à Metz le 6 juillet 1930 dans le journal : Le Patriote lorrain

« Avant leur départ, M. Tirard et le général Guillaumat s'entretiennent sur le quai de la gare de Mayence »

Image publiée à Metz le 6 juillet 1930 dans le journal : Le Patriote lorrain

« La journée du lundi 30 juin [1930] a marqué, en Rhénanie, la fin de l'occupation par les troupes françaises

. [...] M. [Paul] Tirard

, président de la Commission interalliée des territoires rhénans, et le général Guillaumat

, commandant en chef de l'Armée du Rhin, ont quitté Mayence

dans la soirée de lundi, ainsi que les dernières troupes d'occupation. L'évacuation de la Rhénanie a causé une grande joie et a été très fêtée en Allemagne ».

« Liberté, paix, bonheur et pain »

Image publiée à Strasbourg, Metz et Colmar le 1^er/2 mai 1923 dans le journal : L'Humanité : [organe de langue allemande du Parti communiste (SFIC)]

« La splendide et vivace humanité ne doit plus servir les avides de gloire. Qui donc crée la richesse dans les prés et les champs, l'atelier, l'usine, dans les mines ? C'est nous ! Et si la chance ne tourne pas en notre faveur, alors exigeons de la joie et des moments de bonheur, que le soleil du jour illumine. ».

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