Images tirées de la presse ancienne des Côtes-d'Armor

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Hymne à la Bretagne. Bro goz ma zadou [chant]. Partition publiée à Saint-Brieuc le 1er mars 1900 dans le journal : La Revue bretonne

« Hymne à la Bretagne. Bro goz ma zadou » [chant].
Pour entendre cet hymne

chanté par Yvon Le Marc'hadour

, cliquer ici

.

Partition publiée à Saint-Brieuc le 1^er mars 1900 dans le journal : La Revue bretonne

« Plusieurs de nos lecteurs nous ont demandé de donner de temps à autre dans notre Revue quelques poésies en langue bretonne : nous espérons leur plaire en publiant aujourd'hui le magnifique Hymne à la Bretagne

du jeune auteur cornouaillais Jaffrennou

. Les paroles ont été adaptées à l'air national gallois

qui est splendide : chanté avec goût, par un chœur exercé, il produit une profonde sensation :

BRO GOZ MA ZADOU
(HENVELIDIGIEZ)
War an tôn kaer keumraeg : Hen Wlad fy Nhadau

I
Ni 'Breiziz a galon, karomp hon gwir Vrô !
Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro
Dispont kreiz ar brezel, hon zadou ken mad
A skuillaz eviti o gwad.

DISKAN
O ma Mam-Vro ! me gar ma Bro.
Tra ma vô mor 'vel mur 'n he zro,
Ra vezo digabestr ma Bro !

II
Breiz, douar ar Sent koz, douar ar Varzed,
N'euz bro all a garan kemend 'barz ar bed.
Pob menez, pob traonien d'am c'halon zo kaër
Ennê kousk meur a Vreizad têr !
DISKAN

III
Ar Vretoned a zo tud kaled ha krenv ;
N'euz pobl ken kaloneg a-zindan an nenv.
Gwerz trist, sôn dudius a ziwan eno,
O ! Pegen kaër ec'h out, ma Bro !
DISKAN

IV
Mar-d'eo bet trec'het Breiz er brezelliou braz
He iez a zo bepred ken beo ha biskoaz.
He c'halon birvidik a lamm c'hoaz'n he c'hreiz
Dihunet out brema, ma Breiz !
DISKAN

Taldir. »

Précédemment publié à Morlaix en 1898 dans le journal : La Résistance, Croix de Morlaix, d'après Taldir [Jaffrennou], « Origine du Bro goz ma zadou », An Oaled, 9^e année, n° 52 (2^e trimestre 1935)

, p. 163-165.
Les deux premiers couplets seraient de William Jenkyn Jones

« Un sauveteur de onze ans. Le jeune Dorvillet blessé dans l'incendie de Saint-Ouen »

Image publiée à Saint-Brieuc le 18 mars 1900 dans le journal : Supplément illustré du Moniteur des Côtes-du-Nord.

« Le vaste établissement connu sous le nom de Magasins généraux de Saint-Ouen

a été totalement détruit par le feu la semaine dernière. Malheureusement, les pertes n'ont pas été exclusivement matérielles. On n'a pas compté, en effet moins de cent trente blessés et un certain nombre d'entre eux sont dans un état qui inspire de vives inquiétudes. Les pompiers de Saint-Ouen et des communes environnantes se sont particulièrement distingués. Mais l'épisode le plus touchant de cette lutte contre un impitoyable fléau est certainement celui que représente notre gravure de première page.
Le jeune Hilaire Dorvillet, âgé de onze ans, pupille des pompiers d'Aubervilliers, avait aidé ses aînés, dans la mesure de ses forces. Il resta sur la brèche jusqu'au moment où, atteint par des matériaux enflammés, il fut blessé au bras gauche et à la nuque.
Le préfet de police et les autorités présentes sur le lieu du sinistre n'ont pas ménagé au jeune et courageux sauveteur leurs témoignages d'admiration et de sympathie ».

Plus d'informations dans L'Ouest-Éclair du 27 février 1900

: « Les bâtiments de ces magasins qui ne forment plus maintenant qu'un monceau de décombres, étaient situés au n° 15 de l'avenue de la Gare [à Saint-Ouen], non loin de la station des trains-tramways. Les bâtiments se développaient sur une superficie de près de mille mètres carrés ; ils étaient élevés en bordure des avenues Victor Hugo et de la Gare, de la place de la Gare, et limités, au nord, par la ligne du chemin de fer. Une maison de quatre étages, comptant une vingtaine de locataires, se trouve à proximité et, derrière, presque contiguë, s'élève une usine pour la rectification des huiles minérales. [...] La chaleur était devenue rapidement telle qu'on cuisait à trois cents mètres. Des gouttes de liquide enflammé tombaient de tous côtés. Il faut, poursuit le narrateur, avoir entendu les explosions successives et vu les flammes qui jaillissaient de ce volcan dans le cratère duquel bouillait l'alcool pour se faire une idée exacte de la nature de l'incendie ».

Image et texte identiques à ceux de : La Semaine illustrée : lectures pour le dimanche

et à ceux de nombreux autres suppléments illustrés imprimés à Paris et diffusés dans toute la France (comme par exemple dans le Jura : L'Indépendant de St-Claude. Supplément littéraire illustré

le 24 mars 1900).

« Un homme coupé en morceaux. La foule défilant, à la Morgue, devant les photographies du cadavre »

Image publiée à Saint-Brieuc le 23 décembre 1900 dans le journal : Supplément illustré du Moniteur des Côtes-du-Nord

« On venait de découvrir simultanément dans un terrain vague de la rue des Plâtrières

et derrière une porte cochère de la rue St-Denis

[à Paris] les fragments du cadavre d'un jeune homme. Pendant les premiers jours, aucun indice ne mettait sur la trace du coupable ; rien non plus ne permettait d'établir l'identité de l'assassiné. La tête avait été absolument défigurée par des plaies hideuses et par l'arrachement du nez.
On transporta à la Morgue

les lugubres débris, espérant que les visiteurs pourraient, à quelque particularité, reconnaître la victime. Pendant plusieurs jours, une foule nombreuse a défilé devant les vitrines de la Morgue. À côté de quelques personnes venues dans le but louable de fournir, le cas échéant, des indices à la justice, se trouvaient beaucoup de flâneurs et de désœuvrés n'ayant d'autre but que de satisfaire une malsaine curiosité ».

Image et texte identiques à ceux de : La Semaine illustrée : lectures pour le dimanche

et à ceux de nombreux autres suppléments illustrés imprimés à Paris et diffusés dans toute la France.

« Les enfants gourmands. P'pa, j'ai pas eu de café... Laisse-moi goûter tes moustaches ? »

Image publiée à Dinan le 24 juin 1900 dans le journal : L'Indépendant dinannais. Supplément illustré

Image et texte identiques à ceux de : L'Illustré national

et à ceux de nombreux autres suppléments illustrés imprimés à Corbeil et diffusés dans toute la France.