Images tirées de la presse ancienne du Var

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« ... soutenu par la seule puissance du raisonnement » [caricature de Napoléon III

?]

Image publiée à Toulon le 6 février 1864 dans le journal : Démocrite

« [25 juillet 1863, numéro spécimen

] Par devant nous, public toulonnais, s'est présenté le nommé Démocrite

, lequel a déclaré être né à Abdère (Grèce) et faire élection de domicile à Toulon (Var), rue des Pomets, 18

, au premier étage. Ledit Démocrite nous a déclaré, en outre, n'avoir d'autre but, en se fixant dans notre ville, que d'étudier le caractère et les mœurs de ses habitants, et a signé, en riant, le présent avec nous. »

« [1^er août 1863

] Pendant qu'imbéciles et gens d'esprit portaient, par anticipation, tant de jugements divers sur le succès de notre petit journal, que de choses,... mon Dieu !... que de jolies choses ont été dites... et perdues... [...] Écoutez... que je vous en raconte un trait... La scène se passe... Mais je m'abstiens... pas de personnalités... l'un des interlocuteurs, de l'air le plus complaisamment malin, s'adresse à son voisin, quelque peu au courant des affaires de notre feuille : Quand donc paraît le Démocrate (sic). On croit à un lapsus linguæ ; mais quand, après lui avoir fait répéter le mot plusieurs fois, on se sent pris d'un excellent sentiment et qu'on veut lui faire modifier sa prononciation, il contracte sa joue par un sourire de satisfaction et, posant la première phalange de l'index de la main droite sur le sud-est de l'œil correspondant : À d'autres... dit-il... Vous avez été inventer un nom qui n'existe pas... Mais on voit bien que c'est pour ne pas avouer celui que vous avez choisi. Si vous me demandiez pourquoi cette communication, et si je m'appelais Timon

, je vous répondrais : Dans le cas où il se trouverait à Toulon ou dans les environs deux intelligences capables d'une conception aussi pharamineuse , je tiens à être aussi charitable pour le second qu'on l'a été pour mon héros, en le désabusant séance tenante.
Je m'aperçois un peu tard que notre numéro spécimen me désigne comme devant traiter la partie sciences... Permettez-moi de prémunir contre une fausse idée les lecteurs nos amis... Ne me connaissant pas, je le suppose, ils ont déjà vu en moi un docteur asthmatique qui, chaussé de pantoufles vert sauge

, vêtu d'une robe de chambre

plus ou moins fourrée, selon la saison, et coiffé

du foulard

jaune traditionnel, va leur élaborer, dans le silence du cabinet et en style digne d'Héraclite

, les dissertations les plus sérieuses sur l'appareil respiratoire du ciron

, sur l'organisation sociale des poissons ou sur la dilatation normale des végétaux par unité de temps.
Je ne suis ni assez savant, ni assez inconséquent pour déroger ainsi au titre de notre journal... Mais je suis quelque peu observateur, et je me bornerai à vous communiquer le résultat de mes observations jusqu'à nouvel ordre, sous ce titre : La science pratique sous son jour le moins sérieux. »

« Toulon & Marseille » [caricature]

Image publiée à Toulon le 10 novembre 1872 dans le journal : Le Carillon

« [Marseille , à droite ]. — Peuh ! ça vous rajeunira, sans doute et vous en avez diantrement besoin, ma chère voisine, mais de là à avoir une Cannebière

... bagasso

!
[Toulon , à gauche ]. — C'est vrai ! seulement vous avez une Cannebière qui n'a pu se passer de la rue de Noailles

pour avoir l'air de quelque chose, et j'aurai, moi, un équivalent de la rue Noailles [boulevard Napoléon (puis de Strasbourg) ? ] qui se passera d'une Cannebière pour être superbe. »

« Une révolution dans l'alimentation, l'avoine torréfiée »

Image publiée à Rodeillac-Toulon le 16/23 avril 1914 dans le journal : Le Cri du marin

« À côté du mal, le remède ! Hommes d'affaires, ouvriers, cultivateurs, employés qui vous surmenez, mamans soucieuses de la santé de Bébé, sportmen qui désirez conserver votre forme, alimentez-vous à l'avoine torréfiée

La Savoisienne, aliment de grande consommation, reconstituant, fortifiant. » En savoir plus

.

« Le dépeuplement de la Marine. [...] Deux raisons principales éloignent de nous actuellement nos meilleurs brevetés

. La première, la moins importante, je le crois, est le peu d'avenir qui leur est offert. Nos brevetés voient journellement leurs gradés, et la situation lamentable de cette catégorie de personnel n'est pas faite pour les tenter. La seconde, la plus importante, est d'une tout autre nature. Je dis : la privation du bien-être qui, à l'heure actuelle, est absolument indispensable à un homme civilisé. Et en disant manque de bien-être, je veux dire par là que l'homme est entièrement privé de ces mille riens dont l'absence seule nous choque, tellement nous y sommes habitués. Il suffit de se souvenir de tous les détails de la vie courante du marin à bord, pour comprendre que cette vie ne répond plus aux besoins de l'homme actuel. À côté de ces privations, qui ont plutôt un caractère matériel, et qui ont frappé l'opinion suffisamment pour que l'on recherche les moyens de les atténuer, il en est une qui, essentiellement intellectuelle, déprime rapidement les caractères et déforme les esprits : nos hommes n'ont, à aucun moment de la journée, l'heure et la liberté indispensables pour se replier sur eux-mêmes, vivre leur vie propre, s'appartenir. Aucun endroit du bord, aucun local où se retirer, où donner libre cours à ce besoin de lecture, de correspondance, de vie intellectuelle qui est indispensable à tout cerveau humain. C'est là, peut-être, la privation la plus pénible pour un homme qui a commencé à vivre une vie normale. »

« Arrivée à Marseille de la famille Bonaparte » [d'après Jean-Baptiste Mauzaisse

]

Image publiée à Toulon en avril 1921 dans le journal : Le Var illustré

« Escudier

monte à la tribune [...], accuse Paoli

de s'être mis d'accord avec les Anglais et demande qu'il soit traduit à la barre de la Convention, qui décréta son arrestation. Irrité de ne pouvoir entraîner dans sa défection la famille Bonaparte, Paoli se montra, dès lors, leur ennemi implacable, ordonnant la confiscation de leurs biens, et, dans l'excès de sa colère, donnant l'ordre, a-t-on dit et écrit, de les lui amener tous, morts ou vivants. Napoléon

et Joseph

durent prendre divers déguisements pour se soustraire à la poursuite de leurs ennemis. Joseph parvint à Bastia et Napoléon à Calvi. La maison des Bonaparte

fut pillée et mise à sac. Lætitia

, prévenue, quelques jours auparavant par un mot de Napoléon : Preparatevi, écrivait-il à sa mère, questo paese non è per noi, eut le temps de fuir avec ses filles [Élisa qui a 16 ans, Pauline 12 ans et Caroline 11 ans ]. Après avoir marché par des sentiers tortueux, obstrués de ronces et de broussailles, franchi à cheval, le torrent du Capitello

, ils arrivèrent au rivage [...] le 31 mai [...]. Débarquée à Toulon, le 13 juin 1793, Lætitia alla habiter, avec une partie de ses enfants, la maison qui porte actuellement le numéro 23 de la route de la Valette, chez la famille Cordeil, qui les logeait presque gracieusement. Cette habitation contient encore une partie du mobilier de l'époque, et, notamment le lit dans lequel coucha Bonaparte, venu passer quelques jours auprès de sa mère. [...] Obéit-elle à l'arrêté des représentants du peuple (3 août 1793) qui enjoignait aux Corses d'évacuer la ville pour se transporter dans toute autre commune qu'il leur conviendrait de choisir, ce qui est certain, c'est qu'au moment où Bonaparte alla prendre part au siège de Toulon

, nous retrouvons la famille à Marseille, où, après un court séjour à Bandol

, elle s'était rendue aussitôt après la défaite de l'Armée des Bouches-du-Rhône.
Elle y vivait dans une gêne extrême, n'ayant comme ressources que les subsides que la République accordait aux patriotes corses réfugiés, et les épargnes du jeune officier d'artillerie. [...] Lucien

, placé dans l'administration des subsistances militaires, alla, vers la fin d'août, occuper, à Saint-Maximin

, l'emploi de garde-magasin des vivres. Il prenait pension avec le corps des officiers de la garnison, à l'Hôtel du Var

, la principale auberge du pays. »

[Gigi Damiani]

Image publiée à Toulon en septembre 1932 dans le journal : La Lanterna

« En lisant la proclamation de Gigi Damiani

au peuple italien, je vois ses bonnes intentions et ses excellents conseils : exhorter aujourd'hui pour ne pas se laisser techniquement prendre au dépourvu demain, au moment où la lutte exige tactique et précision pour donner une impulsion plus étendue et plus formidable à la [future ] révolution

. [...] Le camarade Damiani connaît mieux que moi les événements douloureux qui ont conduit l'Espagne dans un abîme honteux, dans une erreur historique qui ne peut être effacée par les larmes des anarcho-syndicalistes

. Le 14 avril [1931, proclamation de la Seconde république espagnole ], dès que les képis furent remplacés sur les mêmes têtes par des bérets républicains, la Confédération nationale du travail (Confederación nacional del trabajo)

fit un tintamarre endiablé avec ses 800 000 membres encartés, tapage spectaculaire qui amena le gouvernement provisoire

(faible, à bout de souffle à l'époque) à renforcer la surveillance, se préparant à démanteler la CNT au moment voulu. Le gouvernement de Madrid laissa faire cette agitation, et le président de la Generalidad de Catalogne

, M. Macià

, caressa les anarchistes (?), en disant qu'ils n'étaient pas aussi mauvais qu'on le prétend. Et pendant ce temps, le gouvernement d'Alcalá-Zamora

se renforçait. »

[traduit de l'italien avec www.DeepL.com/Translator

]