Images tirées de la presse ancienne de la Manche

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Pêcheuse à pied

devant la Porte d'Aval à Étretat

Image publiée à Granville le 9/16 juin 1887 dans le journal : Gazette de la plage normande

[Publicité page 3

] « Établissements réunis J. Lehot, directeur. Cours Jonville, Granville

.
Teinturerie de premier ordre, fonctionnant à la vapeur, nettoyage & apprêts.
Bains chauds, installation nouvelle, unique dans la région ; les bains sont ouverts tous les jours. Bains de mer, d'eau douce et de Barèges

, hydrothérapie ».

Voir aussi : Liste des voyageurs arrivés par le vapeur de Jersey / arrivés à Granville du 8 au 15 juin 1887

« Après les prochaines élections »

Image publiée à Cherbourg le 22/29 janvier 1922 dans le journal : L'Avenir de l'Ouest

« — Comme notre ancien adjoint est vieilli, cassé...
— Hélas, oui... le pauvre homme n'usera pas longtemps sa deuxième veste. »

« Vue de l'allée couverte

de la lande Saint-Gabriel

à Tourlaville, près Cherbourg »

Image publiée à Cherbourg en 1905 dans le journal : Bulletin de la Société artistique et industrielle de Cherbourg

« Ce n'est pas, nous l'avouons, sans un certain étonnement que nous avons vu notre collègue affirmer d'une façon tout à fait catégorique que les cromlechs ne furent point des tombeaux, et que, nulle part, dans leur étendue, trace de sépulture ne s'est révélée.
Il fut un temps où il était certainement permis de parler ainsi ; alors que l'étude du préhistorique était loin d'avoir atteint le développement qu'elle possède aujourd'hui, alors que l'on ne voyait dans tous les monuments mégalithiques que des pierres consacrées à l'antique religion des Druides : les dolmens c'étaient les autels qui servaient à de sanglants sacrifices ; les cercles de pierre étaient destinés à l'on ne sait quel genre de cérémonie, car on a émis à ce sujet les idées les plus fantaisistes et qu'il serait trop long d'énumérer ; mais le jour où de véritables savants, de vrais chercheurs, s'affranchissant de toutes ces utopies, ont remplacé les idéologues ; le jour où, s'armant du pic, ils défoncèrent le sol autour et à l'intérieur de ces mystérieux monuments, afin de leur arracher leurs secrets, il a bien fallu en rabattre de toute la fantasmagorie évoquée jusqu'alors et reconnaître enfin que ces derniers, partout et toujours, n'étaient en réalité que de simples sépultures, des pierres de souvenir telles que celles que nous élevons encore de nos jours sur la tombe de nos morts regrettés ».

« Symphonie lunaire [chanson], paroles d'Adolphe Lambert, musique de A. Simon »

Image publiée à Cherbourg le 28 janvier 1894 dans le journal : Le Réveil illustré

« La première étoile scintille,
Et dans ton œil profond qui brille,
Plus limpide qu'un bleu saphir,
Que j'aime à voir se réfléchir,
Le clair de lune ! ».

« Les hommes du jour. M. Jonnart

, député du Pas-de-Calais, ministre des Travaux publics »

Image publiée à Cherbourg le 10 décembre 1893 dans le journal : Le Réveil illustré

« [...] issu d'une vieille famille républicaine de l'Artois. Il a pris part dès le 16 mai 1877

à toutes les luttes livrées par le parti républicain du Pas-de-Calais. [...] Rapporteur du budget de l'Algérie pour l'exercice 1893, a exposé à la tribune de la Chambre les réformes administratives

que le Sénat a récemment sanctionnées par son vote. [...] Aux élections générales [du 20 août] 1893, M. Jonnart a été réélu député de la deuxième circonscription de Saint-Omer par 11 733 voix [sur 12 781 votants, 16 633 inscrits], et sans concurrent

».

« Établissement du Casino des bains de mer, Cherbourg »

Image publiée à Cherbourg en 1906 dans le journal : Bulletin de la Société artistique et industrielle de Cherbourg

« Nous avons signalé [p. 34

] en 1836 l'institution des courses de chevaux

. De 1850 à 1861 elles n'eurent pas lieu. Le 12 décembre 1861 fut réorganisée l'ancienne Société des courses de Cherbourg sous le titre de Société des courses du Cotentin. Le 7 septembre suivant, le polygone de Querqueville

vit pour la première fois cette fête hippique qui, nous l'avons indiqué, s'était tenue antérieurement sur la plage en face de l'établissement des bains de mer, et à ce sujet rappelons que le 15 juin 1864, Cherbourg fut doté d'un nouvel établissement

de ce genre élevé sur l'emplacement des anciens bains Louis-Philippe

».

« Premiers beaux jours »

Image publiée à Cherbourg le 4 mars 1894 dans le journal : Le Réveil illustré

« ... Ce matin-là, ils étaient partis douze en reconnaissance aux environs de Narahon [ou Naharon ? lieu imaginaire ? au Sahara espagnol ? ]. Ils étaient heureux, sans soucis, des chants sur les lèvres et l'âme pleine de souvenirs charmants. Parmi eux était Yvon, un soldat qui venait de la vieille Bretagne, et qui finissait son temps de service [service militaire obligatoire de 3 ans, ou 1 an par tirage au sort , depuis la loi du 15 juillet 1889

]... Yvon, en emboîtant le pas derrière ses camarades, songeait au pays qu'il allait revoir, à la joie des vieux parents, aux champs et aux bois qui lui manquaient dans ce désert saharien... Et un souvenir plus doux lui mettait un sourire au coin des lèvres, il pensait à Yvette, sa fiancée : il la retrouverait plus jolie que jamais, il se mariait et il se voyait déjà faisant la causette, un soir d'été, assis avec ses camarades sur le banc de pierre de devant la maison, leur racontant ses exploits africains, leur décrivant le pays du sable, pendant qu'un gros bébé joufflu, que faisait jouer sa mère, gambadait auprès de lui ».

[extrait d'un texte de Fernand-Édouard Normand également paru dans Le Populaire [Nantes], et dans Le livre du jeune français : récits patriotiques et militaires

]

« M^lle Vidaly, Soubrette-Judic »

Image publiée à Cherbourg le 6/12 février 1898 dans le journal : Cherbourg-revue

« Notre gracieuse Soubrette

-Judic

de la saison d'hiver, dans un de ses costumes de la revue

locale Tout Cherbourg y passera.
L'une des plus sympathiques pensionnaires de M. Hertz ; excellente comédienne, fine diseuse, assez de voix pour son emploi qui n'exige pas une virtuosité rare.
Physionomie expressive et mutine, plus éloquente que la prose gros sel de nos joyeux vaudevillistes... parfois canailles ».

« Sortie de théâtre : le vestiaire »

Image publiée à Cherbourg le 15 décembre 1918 dans le journal : L'Avenir de l'Ouest

« Cols, colliers et collerettes de fourrure »

en janvier 1914 dans Femina

, première revue de mode moderne (née en 1901).

On lit à côté de ce dessin dans L'Avenir de l'Ouest :
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« Réfugiés de Roubaix. Le préfet du Calvados a l'honneur de faire connaître que le Conseil municipal de Roubaix a créé à Paris, 55 rue Montmartre, un Office communal destiné à rendre des services de tout ordre aux milliers de Roubaisiens disséminés dans la plupart des départements de France [...] ».
[voir aussi : Instructions portant fixation du régime des réfugiés, 17 février 1918

]
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« Vol de 2 000 francs. Eugène Beauquier, 30 ans, chauffeur de fours à la Société normande de métallurgie

, demeurant à Caen, à l'Hôtel des étrangers, 13 rue des Carmes, a volé dans la caisse de l'établissement un portefeuille contenant 2 000 francs. Après avoir nié énergiquement, il a dû avouer les faits et a été mis en état d'arrestation. Il sera poursuivi devant le Conseil de guerre

».

Aérostation

Image publiée à Cherbourg le 21/28 mai 1922 dans le journal : L'Avenir de l'Ouest

« — Peuh ! y a pas de quoi faire les malins... nos trains aussi font de l'arrêt aux stations ! ! ! ».

Le 23 novembre 1921 sont inaugurées les Collections de l'aéronautique

(ancêtre du Musée de l'air) à Chalais-Meudon, en banlieue parisienne, où se trouve l'Établissement central d'aérostation militaire. À partir de 1917 la Marine construit près des côtes plusieurs hangars à dirigeables (centres d'aérostation maritime), dont un à Écausseville dans la Manche (près de Valognes) : voir www.aerobase.fr

« Poterne du château de Nacqueville »

Image publiée à Cherbourg en 1906 dans le journal : Bulletin de la Société artistique et industrielle de Cherbourg

« Le château de Nacqueville

possède un beau parc d'où l'on découvre de magnifiques points de vue ».

« À l'école de danses »

Image publiée à Cherbourg le 15 décembre 1918 dans le journal : L'Avenir de l'Ouest

« — Très bien, vous êtes la fille de Terpsichore

...
— Ma mère, c'est la crémière de la rue du Poteau... »

[rue du Poteau : quartier commerçant et populaire près de la mairie du 18^e arrondissement de Paris].