Images tirées de la presse ancienne des Landes

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L'atmosphère de la bataille Dax-Toulouse. Football de muerte [rugby]. Image publiée à Toulouse le 20 mars 1920 dans le journal : Le Cri de Toulouse

« L'atmosphère de la bataille Dax-Toulouse. Football de muerte » [Championnat de France de rugby à XV de 1919/1920

, poules demi-finale : à Dax, Toulouse et Dax font match nul 3 à 3.]

Image publiée à Toulouse le 20 mars 1920 dans le journal : Le Cri de Toulouse

« Le paysage a de la saveur. Le sol des forêts où les pins montrent leurs longues blessures est roux et spongieux ; quand, entre deux forêts, l'horizon s'élargit je ressens la grande tristesse du paysage effacé, tristesse souvent éprouvée par moi depuis que j'ai fait, longuement, la guerre dans les émouvantes campagnes de la Meuse. Nous arrivons à Dax

. [...] La foule bruyante s'interpelle d'une extrémité à l'autre. Les quelques Toulousains noyés parmi ces hommes à bérets et ces femmes agitées, dont beaucoup en cheveux

, attendent anxieusement. [...] Ce fut magnifique. Cette course nous parut longue, longue, et nous aurons longtemps à l'oreille le cri déchirant de quelques femmes landaises. Comme il venait des entrailles, sinon de la matrice, ce cri de femmes affolées ! Toulouse, 3 points. Dax en met rageusement. On cogne. [...] Le public s'exaspère : Allez ! Salauds ! Cognez ! Marquez ! Cochons ! [...] Le public vomit ses nerfs. [...] Le public devient sanguinaire. Ma plume peu prude ne peut transcrire tout ce que j'entends. [...] Le public est en transe épileptoïde. [...] Le ballon a frisé un poteau, mais n'est pas entré. [...] Ce fut l'interminable et spleenieux retour vers Toulouse, sous une pluie enragée. Ces retours sont toujours nostalgiques. La coupe des sensations est vidée.
Quassia d'Amara » [Paul Voivenel

]

« Hossegor, Hôtel du Lac

. Godbarge

, architecte »

Image publiée à Biarritz et Pau en juillet 1926 dans le journal : Biarritz Côte basque-Pyrénées

« Saison d'été et d'hiver. Situation admirable au bord du lac, en pleine forêt [769 et 823 avenue Brémontier , ou 281 avenue Paul Lahary ]. Restaurant. Thés. Spécialité d'huîtres. Eau chaude et froide. Chauffage central. Salles de bains. »

« À Dax-les-Thermes

, la terrasse du Casino à l'heure du concert »

Image publiée à Biarritz et Pau en juillet 1926 dans le journal : Biarritz Côte basque-Pyrénées

« Baigneurs et touristes envahissent déjà la délicieuse terrasse du Casino où se préparent de nombreuses et très jolies fêtes.
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The terrace of the Casino at Dax is already crowded with visitors. Splendid fetes are on the programme, to be held at the Casino. »

Cet ancien casino

et ses thermes, datant de 1894, sont détruits par un incendie dans la nuit du 17 au 18 juillet 1926. Parties de la salle de cinéma en bois, les flammes se propagent au casino voisin et aux thermes. Les bâtiments sont rasés pour laisser place à l'Hôtel Splendid

, inauguré le 26 octobre 1929 (source : https://paulinebessonart.wixsite.com/bainssaintpierre-dax/1925-1933

)

« Robert Lassalle, beau combattant, devient ministre des Pensions »

Image publiée à Mont-de-Marsan en janvier 1938 dans le journal : Le Poilu républicain des Landes

« Robert Lassalle

est né le 2 juin 1882 à Soustons

(Landes). Docteur en droit

, ancien chef de bureau au ministère des Finances, directeur du Mouvement des Fonds

, le nouveau ministre des Pensions [du gouvernement Chautemps 4 qui n'a duré qu'un mois et 20 jours ] est député des Landes

, circonscription de Dax, depuis 1924. Notre camarade Robert Lassalle est si on peut dire, un ancien combattant 100 pour 100, ainsi qu'il est aisé d'en juger. Réformé [= reconnu inapte au service ] pour perte d'un œil avant la guerre et alors que ses fonctions le faisaient automatiquement maintenir au ministère des Finances, ou mobiliser s'il l'avait demandé comme officier

des Trésor et Postes, il s'engageait, volontairement, mais non sans peine, le 4 septembre 1914 au 31^e régiment d'infanterie

, comme soldat de 2^e classe

. Le 18 septembre 1914, il était blessé par éclat d'obus entre Avocourt et Montfaucon et évacué. Il revenait au front et cette fois au 49^e R. I.

fin janvier 1915 et c'est comme tireur de mitrailleuse qu'il allait être blessé, encore par éclat d'obus, pour la deuxième fois devant Verdun, au bois de la Caillette, le 24 juin 1916. Évacué à nouveau, il suivait au camp de Valréas

les cours d'élève-officier et retournait au 49^e R. I. comme sous-lieutenant commandant une section de mitrailleuses et était blessé une troisième fois, par balle, le 6 mai 1917, sur le plateau de Craonne

. En avril 1918, il repartait au front, encore souffrant de sa dernière blessure à la jambe, et se retrouvait au 49^e. Le 9 juin 1918, il était fait prisonnier devant Courcelles[-Epayelles], lors de l'offensive allemande

sur Amiens. Interné d'abord au camp [de prisonniers]

de Rastatt, puis à celui de Burg, près de Magdebourg, il était au moment de l'armistice, du petit groupe des officiers français chargés d'évacuer nos camarades des camps de prisonniers, et c'est ainsi qu'il présidait notamment à l'évacuation du camp de Senne, près de Paderborn. Enfin, il était lui-même rapatrié par la Hollande, où il rendait compte au général Boucabeille

, notre attaché militaire à La Haye, des opérations d'évacuation et remettait les fonds provenant des camps de prisonniers dont il avait eu à s'occuper. »

« Le Congrès de Biscarosse [9^e congrès de la Fédération départementale des combattants républicains des Landes]. Le départ du cortège » [devant la mairie

]

Image publiée à Mont-de-Marsan en juillet 1938 dans le journal : Le Poilu républicain des Landes

« Le Secrétaire général, Duchâteau. Lorsqu'on me demande de faire des démarches à l'Intendance

, au Recrutement

ou à l'Office du Combattant

, il arrive souvent que les renseignements qui me sont fournis sont incomplets. Je suis parfois obligé d'écrire pour demander des précisions complémentaires ou alors d'entreprendre des recherches souvent assez longues. Pour éviter toutes pertes de temps n'oubliez pas de m'indiquer chaque fois : le nom et les prénoms exacts, la classe, le recrutement et le numéro matricule au Recrutement de l'intéressé. Tous ces renseignements figurent sur la première page du livret individuel

.
[...] Lorsqu'un de nos camarades s'adresse à l'Office pour obtenir un secours ou un prêt, écrivez-moi pour m'informer exactement de sa situation ; dites-moi ce qu'il n'a peut-être pas osé écrire sur un dossier officiel, je serai ainsi mieux informé et je pourrai le défendre avec plus d'autorité. »