Images tirées de la presse ancienne de l'Ariège

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Léon Périer, préfet d'Alger, né à Bélesta, président d'honneur de l''Ariégeoise'. Image publiée à Alger en juillet [?] 1911 dans le journal : L'Ariège en Algérie

« M. L. [Léon] Périer

[décoré de la Légion d'honneur

], préfet d'Alger, né à Bélesta

, président d'honneur de l'Ariégeoise »

Image publiée à Alger en juillet [?] 1911 dans le journal : L'Ariège en Algérie

« [Léon Périer] — J'ai passé, en effet, la plus grande partie de ma jeunesse dans cette belle Ariège. J'ai fait mes premières études au collège [communal] de Foix et, enfin, je suis allé dans cette magnifique ville qu'est Pamiers , où j'ai obtenu mon premier bachot [sûrement au Lycée du Castella

]. J'ai également de nombreux liens d'affection à Saint-Girons . C'est pour cela, mes chers compatriotes, que j'ai écrit dans mon cœur, les trois arrondissements de notre département : Foix, Pamiers, Saint-Girons. À Paris, j'ai trouvé de nombreux compatriotes qui étaient également formés en association amicale et mutuelle. Ils me nommèrent vice-président de leur Société. En arrivant à Alger, j'ai augmenté de grade d'un coup : vous m'avez élevé aux fonctions de président d'honneur. [...] Comme premier représentant, à Alger, du Gouvernement de la République , je vous promets que lorsqu'un Ariégeois aura besoin du Préfet, les portes de mon cabinet et de mon appartement seront toujours ouvertes. Dans mes pérégrinations, il m'a souvent été donné le plaisir de trouver des Ariégeois. Chaque fois que je trouve un compatriote, je suis heureux de lui tendre la main et de recevoir ses confidences. Je continuerai, ici, à agir de la même façon. Rien n'est plus joli que de se réunir en famille, car c'est là que l'on peut se serrer les coudes et dire tout haut ce que l'on pense tout bas. Nous devons tous être amis sans que la politique, quelle qu'elle soit, vienne nous diviser. Nous sommes Ariégeois avant d'être hommes politiques. »

Saint-Girons. Avenue de Lédar. Image publiée à Foix le 20 novembre 1913 dans le journal : L'Ariège pittoresque

« Saint-Girons. Avenue de Lédar » [Avenue du Maréchal Foch

]

Image publiée à Foix le 20 novembre 1913 dans le journal : L'Ariège pittoresque

« Une excursion de jeunes à Sourroque et à Aubert, près Saint-Girons. À dix heures, le 28 septembre, par une nuit obscure, on a pu apercevoir une petite caravane quitter la ville de Saint-Girons. Cette bande se compose de jeunes lycéens et collégiens frais et dispos, qui voient accourir avec terreur le jour de la rentrée des classes. Aussi se promettent-ils de passer une délicieuse journée, au milieu de la belle nature couseranaise. Munis de leurs bâtons ferrés, ils ont résolu de faire une ascension sur une montagne qui forme un des remparts naturels de la ville de Saint-Girons. Par une illusion d'optique très bizarre

, cette montagne, du nom de Sourroque, paraît assez près de Saint-Girons ; mais notre jeune troupe fut vite détrompée. De peur de s'égarer elle prit un guide et elle s'achemina avec plus d'ardeur vers le but de son voyage, aux accents du chant national des Suisses. L'ascension projetée était sérieuse, et je dois ici vivement féliciter les jeunes Toulousains de la colonie de vacances de Notre-Dame

, si bien photographiés

par l'artiste Fauré

, de l'avoir faite plusieurs fois sans broncher, à ce qui m'a été dit. Il s'agissait pour nous, moins entraînés que ces charmants enfants de la cité de Clémence Isaure

, de franchir les collines aussi hautes que plantureuses qui forment les contreforts de Sourroque, l'austère montagne sur laquelle l'imagination populaire se plaît à faire planer les plus étranges légendes. Nos promeneurs ont attaqué la montagne

par un versant très abrupt, le plus abrupt peut-être. La petite bande, d'abord fort gaie, fut bientôt essoufflée, aussi quand elle arriva au faîte de la colline ce fut un hourra formidable. On était d'avis de se reposer, mais, sur les instances du guide, on se dirigea vers le point le plus élevé de la montagne. Aussitôt on se mit en devoir de faire un feu de joie dans une clairière. On apercevait çà et là des roches disséminées dans le gazon : c'était la Taulo des tres segnous [Table des quatre seigneurs]. C'est sur cette table, nous dit le guide, que trois seigneurs voisins, possesseurs de vastes fiefs [Vicomté de Couserans

, Comté de Foix

, Comté de Comminges

, etc.], venaient, plusieurs fois dans l'année, faire un repas fraternel et conférer sur les événements ayant trait à leurs domaines respectifs, à la Province ou au Royaume. Nous voulûmes les imiter quant à la partie épulaire

seulement, bien entendu, et aussitôt, les provisions apportées par notre guide nous procurèrent un repas frugal

mais délectable. Nous respirions à pleins poumons un air qu'on ne saurait rencontrer dans les villes. Il était huit heures. Un épais brouillard couvrait la montagne et les vallées environnantes. »

« Lycée de Foix. La cour d'honneur

et le portique »

Image publiée à Foix le 16 juillet 1914 dans le journal : L'Ariège pittoresque

« Depuis la création de notre lycée ariégeois, toutes les fois qu'il m'arrive de passer devant le beau monument

dû au crayon de l'architecte Galinier

, je me demande pourquoi on n'a pas porté au fronton de sa grande porte d'entrée l'inscription : Lycée Lakanal. C'est sans doute parce que Paris, ce grand accapareur de nos gloires nationales, s'est emparé de ce nom pour le donner, avec la complicité de l'État, non seulement à une de ses rues

, mais aussi au lycée qui venait d'être créé à ses portes

, à Bourg-la-Reine

, dans ce voisinage enchanteur de Sceaux

, Robinson et Fontenay-aux-Roses

. Tout cela date du mouvement qui s'est fait autour du nom de Lakanal

à l'époque de la souscription

organisée, dans l'Ariège d'abord et à Paris ensuite, pour la glorification de sa mémoire. Dans le Comité [d'initiative de la souscription Lakanal], présidé par Pascal Duprat

qui, dès le principe, dans trois conférences à Pamiers, à Foix et à Saint-Girons, avait demandé pour le Président du Comité de l'Instruction publique

à la Convention une statue, Paris était représenté par le président de son Conseil municipal, M. [Jacques] Songeon

, fils du général de la Grande Armée

de ce nom, et par son collègue au Conseil, Aristide Rey

, qui bientôt devait représenter son département (l'Isère), à la Chambre des députés ; tandis que, de son côté, M. Songeon allait succéder à Victor Hugo dans son fauteuil de sénateur de la Seine. Ces quelques détails rétrospectifs témoignent du grand intérêt porté par Paris à l'œuvre ariégeoise, et de son désir de voir s'élever dans la Seine

un lycée à la mémoire de Lakanal. [...] Au cours de la souscription, le Comité avait acquis un portrait de Lakanal

, en costume de membre de l'Institut, peint par M^lle [Joséphine-Amélie ?] Berriat-Saint-Prix

. Je n'apprends sans doute pas au lecteur que j'étais, pour Paris, le secrétaire du Comité. [...] Ce portrait, le Comité venait de l'offrir à Paul Bert

, alors ministre de l'Instruction publique, dans le cabinet Gambetta

. Des mains du ministre, il passa ensuite au lycée Lakanal qui le plaça dans son parloir

, où, sans doute, on peut l'aller voir encore.
Toussaint Nigoul

»

À la suite d'une requête du 7 avril 1961 de l'Association des anciens élèves (présidée par Maître Georges Agasse, avocat au barreau de l'Ariège), le lycée de Foix portera le nom de « Lycée Gabriel Fauré

» par arrêté ministériel du 4 août 1962 (source : BOUISSIÈRES, Jean-Claude. Centenaire de la fondation du lycée de Foix, 1887-1987. [Foix : Association amicale des anciens élèves du lycée], 1988, p. 59).

Un chat siamois croque un os de poulet. Image publiée à Bénac et Foix en février 1942 dans le journal : Hardi

[Un chat siamois croque un os de poulet. L'os qui dépasse de l'assiette est la fourchette (furcula)

, appelée « os de la victoire », considérée comme bénéfique du fait de sa ressemblance avec un fer à cheval, et utilisée pour faire des vœux.]

Image publiée à Bénac et Foix en février 1942 dans le journal : Hardi

« Meneurs de jeux

. Le stage des meneurs de jeux vient de se terminer. L'examen a été passé dans les groupes d'affectation, ce qui a permis de bien se rendre compte de ce que les nouveaux maîtres des plaisirs sont capables de tirer des éléments qu'ils auront à diriger. Résultats très prometteurs... l'expérience a vraiment réussi. »

"L'importance de ces écoles est décisive [dans l'histoire du métier d'animateur], car elles définissent pour les mouvements de jeunes des pratiques spécifiques qui sont bien différenciées des méthodes de l'institution scolaire, et elles imposent aux cadres des mouvements une formation et une qualification." (AUGUSTIN, Jean-Pierre, GILLET, Jean-Claude. L'animation professionnelle : histoire, acteurs, enjeux. Paris : L'Harmattan, 2000 , p. 42).

[Carte géographique du] « 28^e Groupement "Charles Péguy" » [des Chantiers de la jeunesse française

]

Image publiée à Castillon-en-Couserans en novembre/décembre 1942 dans le journal : L'Écho de Castillon

- PC [Poste de commandement ?], GDR [?], Fanfare

, Dixième groupe (ferme de Constensac) et Centre "Verdun" (infirmerie-hôpital) au nord-est de Castillon-en-Couserans

, vers Cescau

- Aumônerie

à Audressein

- Premier groupe au sud d'Orgibet

- Deuxième groupe à la Mouline

, au sud d'Autrech
- Troisième groupe au Col du Lac, entre Herran (Haute-Garonne) et Galey (Ariège)

- Quatrième groupe au sud d'Argein

- Cinquième groupe et École des cadres

à Aucazein

- Sixième groupe au sud d'Ayer, le long du Ribérot, vers Bernachel

- Septième groupe à Ayer
- Huitième groupe à l'est de Bonac

- Neuvième groupe à Engomer

.
Chacun de ces dix groupes est composé d'environ 120 jeunes hommes, logés à douze dans la même baraque, cabane ou tente-marabout

, l'unité de base étant l'équipe de douze (source : DELAGE, Jean. Espoir de la France : les Chantiers de la jeunesse. Paris, Montpellier : A. Quillet, 1942, p. 82).