Images tirées de la presse ancienne du Rhône

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Fontaine Morand, place du Maréchal-Lyautey à Lyon. Image publiée à Lyon le 17 septembre 1865 dans : Journal de Gnafron, cousin de Guignol

[Fontaine Morand, place du Maréchal-Lyautey à Lyon]
« Le Gavroche : O les fous ! Ont-ils ben pu se mettre deux pour fabriquer un pareil ornement de cabaret !! »

Image publiée à Lyon le 17 septembre 1865 dans le journal : Journal de Gnafron, cousin de Guignol

« — Ah ! mon cher Gnafron

! je suis charmé de vous rencontrer ici ; vous allez me donner votre avis sur cette nouvelle fontaine.
— [...] Pour quant aux cinq génies

placés autour, ce sont cinq têtes au nez camard

sorties du même bonnet ; elles ont un air de famille que nous pouvons excuser, puisqu'étant des génies

, ils doivent être frères du reste, nous ne pouvons que féliciter M. Bonnet

d'avoir enfanté cinq génies aussi laborieux.
Passons à la statue qui est la pièce capitale. Elle a l'intention de représenter la ville de Lyon ; alors pourquoi l'avoir faite debout ? — Lyon n'est pas une ville qui marche. Lyon n'est pas une ville de guerre montant la garde sur la frontière. Quand on parle de Lyon, on dit : Lyon, superbe ville, assise entre deux fleuves ; ou bien encore : Lyon s'étend au pied de la montagne de Fourvière

, etc. On a toujours l'idée d'une ville sédentaire. Il valait donc mieux, à mon avis, la faire assise et sommeillant sur un beau et fier lion, par exemple ; ou bien la camper sur un rocher et mettre un lion couché à ses pieds. Cette disposition aurait eu plus d'ampleur. — Pourquoi avoir fait une statue grecque ? Lyon est selon les uns une ville gauloise, selon les autres une colonie romaine

. Une belle Gauloise

demi nue, un peu sauvage, eût bien mieux fait qu'une pâle copie de la Grèce. [...] Cette pauvre statue a l'air gêné, guindé, et cela n'est pas étonnant : elle est hanchée (passez-moi le terme, il est artistique) sur la jambe droite et s'appuie du bras droit sur une sorte de bouclier ; eh bien cette position est insoutenable, ayant comme elle l'a, la jambe gauche pliée et le pied en arrière ; essayez de cette posture, vous m'en direz des nouvelles ».

« Charles Marescotti, publiciste, directeur du journal France-Italia »

Image publiée à Lyon le 8 juin 1913 dans le journal : France-Italia

« Dans les prochains numéros du journal, paraîtra un intéressant article du publiciste M. Charles Marescotti, directeur, sous le titre : La grandeur de la France, reine et modèle des nations bien faites ».

D'après
Jean-Luc de Ochandiano, Le visage diversifié de l'immigration dans le 7^e arrondissement de Lyon, 2012

: « Si les maçons limousins

sont déjà très présents à Lyon aux XVII^e et XVIII^e siècles, les Piémontais

et les Tessinois

dépassaient peu alors l'arc alpin. Mais les transformations du bâtiment, par exemple l'utilisation nouvelle à Lyon d'un matériau comme le plâtre, nécessitent des compétences professionnelles

qui manquent dans la main-d'œuvre locale. D'où le développement, au XIX^e siècle, à une échelle encore modeste, d'une immigration

essentiellement saisonnière qui compte surtout des ouvriers qualifiés voire très qualifiés comme les ornemanistes sur bois

originaires du Piémont. [...] [Des filières migratoires professionnelles

] commencent à être dirigées par des entrepreneurs originaires des mêmes régions qui se fixent à Lyon. Ainsi en est-il des maîtres plâtriers Charles Svetonio et Charles Marescotti, originaire de la Valsesia

(Piémont) qui sont installés respectivement rue Sébastien-Gryphe et rue de Marseille à la fin du XIX^e siècle, ou du ferblantier

Joseph Mosoni, originaire du Val Bognanco

(Piémont) qui dirige déjà une usine de belle taille rue Saint-André ».

Autre exemple : Bonioli

, 6 place Bellecour.

Bien que rapporteur de la commission

du traité de commerce franco-italien de 1881/1882

, président de l'Union musicale italienne fondée en 1884

, et ayant manifesté publiquement son attachement à la République française

le 2 avril 1887 à la brasserie Bellardou (26 cours Gambetta)

, Charles Marescotti n'est pas inscrit

en 1910 dans l'annuaire mondain Tout Lyon : annuaire des salons du Sud-Est

« Un salon de lecture »

Tableau d'Élie Laurent reproduit à Lyon en 1884 dans le journal : Lyon-salon

« Le Salon lyonnais de 1884 », in Lyon-revue, n° 41/42 (mai/juin 1884)

: « On s'arrête volontiers devant la grande toile de M. Élie Laurent

Un salon de lecture (n° 326). C'est le soir. Autour de la table couverte de journaux jetés pêle-mêle, les habitués sont groupés dans les attitudes les plus variées, l'un faisant face à la lumière, l'autre lui tournant le dos, celui-ci le coude sur la table et lisant de près comme les myopes, celui-là se redressant le binocle au nez comme font les presbytes. La clarté du gaz, rabattue par un réflecteur, jette sur le cercle des lecteurs sa teinte jaunâtre, laissant dans l'ombre les parois du salon. Cette couleur uniforme a amené M. Laurent à déployer un grand art dans la distribution de la lumière et dans la perspective, et l'a forcé à chercher l'intérêt de sa composition dans la diversité des types, qui sont d'une réalité frappante. On sent bien le recueillement de cette scène ; il semble qu'on entend le bruissement du papier. L'illusion est complète. Voilà une toile à succès ; tout le monde la comprend ».

« L'Hippo-Palace à Lyon »

Image publiée à Lyon le 1^er février 1907 dans le journal : La Vie française

« M. Munster vient d'installer cours du Midi son superbe manège

qui réunit chaque soirée tout ce que l'on compte de gentlemans et de public choisi. Nous lui souhaitons bon succès comme toutes les années et nous invitons nos lecteurs à aller passer quelques heures sur le trottoir roulant. Ce manège est l'unique dans son genre qui voyage sur les champs de foire ».

« Caluire-et-Cuire

: la Saône vue des hauteurs du Vernay

»

Image publiée à Lyon le 31 janvier 1901 dans le journal : La Vie française

« Tous ceux qui s'intéressent à notre région, et ils sont nombreux, accueilleront avec faveur le Dictionnaire illustré des communes du Rhône

. [...] Cette publication est absolument nouvelle en son genre ; l'illustration, notamment, constitue une véritable innovation. [...] MM. [Eugène] de Rolland

et [Denis] Clouzet ont parcouru dans tous les sens le Lyonnais et le Beaujolais

, prélevant eux-mêmes et sur place, les photographies destinées à l'illustration de leur ouvrage. Nous avons sous les yeux les huit premiers fascicules déjà parus : c'est un véritable plaisir pour l'œil que de les feuilleter

. [...] Le texte n'est pas moins intéressant ; dans une notice particulière à chaque commune, les auteurs ont réuni toute une série de renseignements qui assurent à l'ouvrage un réel caractère d'utilité pratique ».

Le Salut public, 8 août 1919

: « Hier ont été célébrées, à Caluire, au milieu d'une grande affluence, les funérailles de M. Denis Clouzet, ancien économe de l'hospice d'Albigny

[...]. Au cimetière, M. de Rolland, directeur de l'hospice d'Albigny, a retracé la carrière et dit un dernier adieu à Denis Clouzet, qui fut son collaborateur dévoué au Conseil général et à Albigny ».

« Touristes venez à Lyon ! Une des plus jolies villes de l'Europe. Le Palais de justice et le coteau de Fourvière »

Image publiée à Lyon le 22 juin 1913 dans le journal : France-Italia

« Sur demande le Syndicat d'initiative, 19 place Bellecour, Lyon

, envoie un très beau guide [Lyon pittoresque ]

de 96 pages et nombreuses photographies, énumérant toutes les curiosités de Lyon et ses environs ».