Images tirées de la presse ancienne de la Sarthe

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Allégorie du transport. Image publiée au Mans le 16 août 1863 dans le journal : La Revue-programme

Allégorie du transport : buste du dieu Hermès

, identifié par ses attributs : pétase (chapeau rond) ailé, caducée ; entouré de drapeaux, voiles de navire, tonneaux, corne d'abondance, globe terrestre, rapporteur d'angle, caisses et ancre de marine ; au fond un train à vapeur.

Image publiée au Mans le 16 août 1863 dans le journal : La Revue-programme

« Chemins de fer de l'Ouest

(service au 15 juin 1863

) »

Ligne Rennes-Laval-Le Mans-Chartres-Versailles-Paris

:
Départ du Mans (gare mise en service le 1^er juin 1854

), arrivée à Paris (gare Montparnasse

) : 6h-12h35 (omnibus), 11h48-16h30 (express), 11h58-18h35 (omnibus), 15h50-20h35 (express), 17h-23h30 (omnibus), 23h40-4h35 (express).
Départ du Mans, arrivée à Chartres : 18h55-23h25 (omnibus).
Départ du Mans, arrivée à Laval : 20h15-23h15.
Départ du Mans, arrivée à Laval puis Rennes : 12h15 - 14h13 - 15h45, 15h20 - 18h01 - 20h, 1h - 3h15 - 5h30, 5h50 - 8h31 - 10h30.

Départ du Mans, arrivée à Alençon (gare mise en service le 15 mars 1856

) : 15h40-17h29, 20h30-22h30, 1h15-3h15, 6h15-8h13.

Départ du Mans, arrivée à Sablé (gare mise en service le 23 mars 1863

) : 6h05-7h35, 12h30-14h15, 17h15-19h.

Section de Tours au Mans

, mise en service le 19 juillet 1858 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans

:
Départ du Mans, arrivée à Tours : 6h50-10h10, 12h25-15h25, 16h30-19h35.

Lectrice, femme de lettres (art nouveau

)

Image publiée au Mans le 2 mai 1897 dans le journal : Le Patriote du dimanche

« M^meJane de la Vaudère

[pseudonyme de Jeanne Scrive (1857-1908), fille du chirurgien Gaspard Scrive

, épouse de Gaston Crapez, héritier du château de la Vaudère à Parigné-l'Évêque], que tous les Manceaux n'ont pas encore oubliée, bien qu'elle ait depuis longtemps délaissé Le Mans pour Paris, vient de publier chez l'éditeur Ollendorff un recueil de nouvelles, Les Sataniques

. Comme nous n'avons pas encore eu le plaisir de lire ce volume, nous ne pouvons en parler que par ouï-dire :
Jamais, proclament des journaux parisiens, l'imagination de Jane de la Vaudère ne s'est montrée plus généreuse que dans « Les Sataniques ». Ces histoires d'envoûtements et de hantises sont cependant chaudes et frémissantes comme la vie. D'étranges amoureuses y circulent, y apportent leurs insatiables tendresses, leurs morbides et criminelles perversités.
Il faut qu'une femme ait plus que du talent pour se poser en rivale... posthume de Jules Barbey d'Aurevilly

, le maître écrivain des Diaboliques

. M^me Jane de la Vaudère ne craint pas d'évoquer le souvenir de tous les sarcasmes que cet impitoyable railleur prodigua à tous les bas-bleus

sans exception ».

Lire en ligne d'autres livres de Jane de la Vaudère

Pour en savoir plus : « Lettres inédites de Jane de la Vaudère à Émile Zola... », par Geneviève de Viveiros (Université de Toronto), in Les Cahiers naturalistes, 2007, p. 231-242

La pensée, sculpture d'Henryk Kossowski

Image publiée au Mans en thermidor an CXXI

= juillet 1913, dans le journal : La Raison : bulletin trimestriel de la libre-pensée de la Sarthe et de la région de l'Ouest

« Le soir à 7 heures, un banquet paternel réunissait au restaurant Lesage-Ory une soixantaine de convives parmi lesquels il y avait beaucoup de dames. [...] Un bronze superbe, « La pensée » de Kossowski

, était placé sur la table d'honneur, portant cette inscription : La libre-pensée du Mans à son dévoué président [Crétois], 1893-1913.
[...] L'année 1883, où dans la ville du Mans on trouvait 20 libres penseurs, parmi lesquels [Louis] Crétois

et Guilmer, pour fonder la Société de la libre-pensée

, 20, vous m'entendez, 20, juste le nombre nécessaire pour pouvoir obtenir l'autorisation de la Préfecture.
L'année 1893, où Crétois était élu président de la Société qui contenait 45 membres.
L'année 1900, qui fut celle de la fondation du journal La Raison. Pendant 13 ans Crétois a porté seul toute la charge de la rédaction de ce journal qui assure une liaison constante entre les diverses sections, aujourd'hui nombreuses, de la libre-pensée. À côté de la section du Mans qui compte 590 sociétaires, vous avez vu fonder les sections de Mamers

, Chenu

, qui, avec les vieilles sociétés de Château-du-Loir

, Dollon

, Connerré

, Brette

, couvrent tout le département d'un réseau imposant et puissant.
[...] Mais dans cette fête de l'adoption de l'enfance, je ne puis me dispenser de féliciter le citoyen qui, par son initiative et sa persévérance, a pu acclimater ici, au pays des Chouans

, l'idée si belle et si élevée du parrainage laïque

, du parrainage, plus nécessaire à l'heure actuelle qu'il ne le fut jamais.
Chez les chrétiens une même cérémonie comprend simultanément la promesse faite par le parrain et la marraine de veiller sur leur filleul, et le sacrement du baptême, destiné à effacer le péché originel. Hypnotisés par l'idée religieuse, les chrétiens ont fini par ne plus envisager dans le baptême autre chose que le sacrement qui ouvre la porte du ciel, à l'enfant. La promesse faite par le parrain et la marraine de veiller sur l'enfant est considérée comme une simple formalité : elle n'est pas prise au sérieux. Le parrainage

, ainsi dénaturé par les chrétiens, avait été abandonné par les libres-penseurs : il fallait le faire revivre. Le faire revivre en lui rendant son sens véritable, qui est celui d'une manifestation de la solidarité, l'acceptation de devoirs nouveaux contractés librement par un parrain et une marraine qui viendront dire : Enfant, compte sur nous pour te montrer où est la vérité, pour te montrer où est le devoir, et, dans les jours d'adversité, pour réchauffer ton cœur et soutenir ton courage. Cher enfant, compte sur nous en toute circonstance pour trouver un guide et un soutien ; nous te le promettons en présence de tous nos amis qui sont témoins de notre engagement ».

À propos de Guilmer, on lit dans L'Express du Midi (Toulouse) du 28 juin 1914

: « Le Mans, 27 juin. Le tribunal correctionnel du Mans a rendu un jugement fort intéressant au sujet de la liberté des funérailles. M. Guilmer, conseiller municipal blocard et président de la libre-pensée, poursuivait en violation de dispositions testamentaires M. François Ricordeau, pharmacien à Conlie

, pour avoir, le 4 mars dernier, fait allouer des funérailles religieuses à son père, en dépit du testament qui réclamait des funérailles civiles. Le jugement déboute M. Guilmer, le condamne aux dépens et acquitte M. Ricordeau ».